« pas question de lever » les procédures après une accusation d’antisémitisme, selon le ministre de l’Enseignement supérieur

« pas question de lever » les procédures après une accusation d’antisémitisme, selon le ministre de l’Enseignement supérieur
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Alors que la direction de Sciences Po Paris a annoncé vendredi la « suspension des renvois en section disciplinaire initiés depuis le 17 avril » contre les étudiants mobilisés pour la cause palestinienne, cet engagement faisait référence à une procédure « qui n’a aucun lien avec l’antisémitisme ». , selon la ministre Sylvie Retailleau.

Là “suspension“Les procédures disciplinaires annoncées par la direction de Sciences Po à l’encontre d’étudiants mobilisés pour la cause palestinienne ne concernent pas l’enquête ouverte en mars après une accusation d’antisémitisme, a souligné dimanche la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau.pas question de lever, réduire ou supprimer, ni les sanctions (pour) l’antisémitisme, ni les procédures» à ce sujet, a déclaré le ministre sur BFMTV.

Vendredi soir, après une journée de blocage et de mobilisation, ponctuée de tensions, la direction de Sciences Po a notamment annoncé le «suspension des saisines de la section disciplinaire initiée depuis le 17 avril“Cet engagement faisait référence à une procédure.”qui n’a aucun rapport avec l’antisémitisme», lié à des faits plus récents, sans rapport avec «l’événement malheureux et intolérable du 12 mars», selon Sylvie Retailleau.

Le ministre évoque l’occupation, en mars, d’un amphithéâtre par des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne, qui a donné lieu à une accusation d’antisémitisme de la part de l’Union des étudiants juifs de (UEJF), rejetée par les étudiants pro-palestiniens. Après cet épisode, le gouvernement a contacté le procureur et une enquête administrative interne a également été ouverte, qui pourrait déboucher sur des sanctions, selon le ministère.

Vendredi, la direction de Sciences Po Paris s’est également engagée à organiser un débat interne d’ici jeudi, suivant le jour du blocage. “Les universités doivent rester un lieu de débat, mais le débat n’est pas un blocage (et) n’est pas une revendication illégitime», a déclaré Sylvie Retailleau concernant les revendications des étudiants mobilisés.

Les allégations concernant un appel au boycott universitaire (des) liens avec des entités israéliennes (ou) des enquêtes sur des partenariats, eh bien non. Il n’est pas question de revenir sur des revendications que je qualifie d’illégitimes», a affirmé le ministre. “Ce que Sciences Po proposait, c’était d’essayer de mettre en place un débat mesuré où la controverse est possible, le spectacle angoissant auquel on a assisté vendredi n’était pas un débat», juge-t-elle.

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, a critiqué dimanche le ministre de l’Enseignement supérieur pour avoir soutenu une «accord de honte» entre la direction de Sciences Po et les manifestants. Interrogé au Grand Rendez-vous CNews, Europe 1, Les Echos, il a également demandé au gouvernement d’envisager l’arrêt des subventions publiques à Sciences Po Paris.

 
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