Harcèlement et violences sexistes dans le monde médical, technologie suisse pour faire voler des drones de guerre, entreprises qui étiquettent discrètement les mauvais payeurs, Claude Lelouch sauvé par le cinéma et le fils du Shah rêve d’un autre Iran, tels sont les choix de la semaine de RTSinfo.
DÉNONCIATION – Le MeToo des blouses blanches
Les témoignages de harcèlement moral et de violences sexistes dans le monde médical affluent sur les réseaux sociaux, avec les hashtags MeToo Hospital et MeToo Medicine. Ce mouvement est parti de France.
Cette situation néfaste est également dénoncée en Suisse romande, où des mesures de formation et de sensibilisation existent déjà depuis 2019.
Malgré ces dispositions, certains membres du corps médical notent qu’il est encore « très difficile » pour les victimes de témoigner, surtout en début de carrière.
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ENQUÊTE – La technologie suisse pour les drones de guerre
Créé entre 2008 et 2011 à l’ETH Zurich, un logiciel de pilotage automatique équipe de nombreux drones utilisés sur les champs de bataille, de l’Ukraine à Gaza, en passant par les drones kamikaze, a révélé jeudi l’Unité d’investigation de la RTS. L’EPFZ et l’inventeur du concept, ancien élève de l’école, s’estiment exonérés de toute responsabilité liée à ces évolutions.
Le logiciel de pilotage automatique, baptisé PX4, et sa suite Pixhawk, ont été conçus entre 2008 et 2011 à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich) par une équipe d’une quinzaine d’étudiants encadrés par certains de leurs professeurs.
Ils cherchaient un moyen de faire fonctionner un drone de manière autonome, indépendamment d’une télécommande.
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ENQUETE – labellisés bons et mauvais payeurs
En Suisse, ni vus ni connus, les entreprises nous évaluent. Les journalistes de l’émission On en parle ont donc mené l’enquête en interrogeant quatre d’entre eux.
CRIF, Intrum, Dun & Bradstreet ou Creditreform : ces sociétés nous attribuent une note basée sur nos informations de paiement, appelée « credit score ». Les poursuites judiciaires et les retards de paiement des factures sont autant de facteurs qui font baisser cette note, avec des conséquences importantes sur la vie quotidienne.
Mais aucune des entreprises n’a accepté de fournir des détails sur la manière dont leur cote de crédit était calculée. Toutefois, la note peut être inférieure si les expériences de paiement négatives sont nombreuses, graves et récentes. Sans parler de l’âge qui peut aussi être un critère : les jeunes sont moins bien notés.
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L’INTERVIEW – le refuge du cinéma contre la Gestapo
Figure emblématique du cinéma français, Claude Lelouch s’est exprimé au 19h30. A 86 ans, le réalisateur revient sur son amour pour le 7e art. Une histoire qui a commencé dans les salles obscures de Nice, alors que la Gestapo le recherchait.
« Ma mère me cachait dans les cinémas de Nice. C’était le seul endroit où je pouvais rester des heures sans bouger. J’y ai passé toute l’Occupation (…)», se souvient le cinéaste né en 1937.
« Très vite, je me suis dit que les gens qui sont à l’écran sont les mêmes que ceux qui sont dans la rue, mais en plus beaux, plus courageux, plus intelligents. Je me suis dit que c’était les gens que je voulais rencontrer et très vite j’ai compris que le cinéma était meilleur que la vie, alors j’ai essayé d’en faire mon métier”, décrit-il.
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INTERVIEW – le fils du Shah et ses espoirs pour l’Iran
La guerre fantôme entre Israël et l’Iran a pris une tournure inquiétante ces derniers jours. Mais Reza Pahlavi, le fils du Shah au pouvoir jusqu’à la révolution islamique de 1979, souligne qu’il faut faire une distinction entre « le peuple, première victime d’un régime qui a pris notre pays en otage il y a 45 ans, et le régime lui-même ».
Selon lui, c’est « la guerre d’Ali Khamenei. Le chef suprême de cette théocratie religieuse a pour seule et unique mission d’exporter la révolution et de subjuguer au-delà de nos frontières pour créer une sorte de théocratie moderne, un califat chiite dans la région.
Reza Pahlavi dit maintenir l’espoir que l’Iran change de régime, afin qu’il puisse retourner dans ce pays et « pense que l’Iran mérite bien mieux que ce que nous avons aujourd’hui ».
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