Poumon NB veut une aide financière du Nouveau-Brunswick pour les réparations au radon

Poumon NB veut une aide financière du Nouveau-Brunswick pour les réparations au radon
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Au Nouveau-Brunswick, des voix s’élèvent pour réclamer un programme financier du gouvernement pour prévenir l’exposition au radon dans les résidences. L’Association des scientifiques et technologues du radon et les intervenants de la santé se réunissent à Moncton pour aborder les enjeux liés à ce gaz cancérigène.

Pour nous, c’est quelque chose qui peut être évité. Nous pouvons prévenir les causes du cancer comme celle-ci. Nos appels au gouvernement pour qu’il aide les gens à réparer leurs maisonsaffirme Mélanie Langille, PDG de Poumon NB.

Selon elle, soigner un patient atteint de cancer coûte en moyenne 70 000 dollars par an. Pour éviter d’en arriver là, elle estime qu’il est nécessaire de détecter le radon dans les habitations. Ces petits appareils indispensables coûtent entre 40 et 60 dollars.

Mais là où le niveau de dépression fait mal, c’est lorsque du radon est détecté. Pour le PDG, peu de gens peuvent se permettre d’effectuer des réparations qui peuvent coûter entre 2 000 et 4 000 dollars. C’est là qu’un programme d’aide gouvernemental pourrait entrer en jeu.

Nous voulons un programme de prévention du cancer, car soigner les patients malades coûte très cher.

Une citation de Mélanie Langille, présidente et directrice générale de Poumon NB

Environ 25 % des foyers touchés au Nouveau-Brunswick

Une maison sur quatre présente un niveau de radon supérieur à la norme de 200 becquerels par mètre cube recommandée par Santé Canada.

Maintenant, cela va varier. Il y a des endroits où il y en a plus ou moins, comme on le voit d’un océan à l’autre, explique Mathieu Brossard.spécialiste en radiation pour Santé Canada.

Mathieu Brossard, spécialiste en radiation pour Santé Canada.

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Il y a des régions sur la côte acadienne ou au nord où c’est plus de 25 %.

Une citation de Jeff LeBlanc, vice-président de l’Association canadienne des scientifiques et technologues du radon

Le radon provient de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium présent dans toutes les roches et tous les sols. Il s’accumule dans les espaces clos, comme les sous-sols, et peut également être trouvé dans l’eau, notamment à l’intérieur des puits.

Ce gaz naturel radioactif ne pose aucun problème lorsqu’il reste dans le sol. Mais le danger surgit lorsque les maisons ne sont pas étanches. C’est alors que le radon parvient à s’infiltrer par les fissures ou les joints des habitations.

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Le radon peut s’infiltrer dans les bâtiments par les fissures des fondations des maisons.

Photo : Radio-Canada

Inodore et incolore, le radon est la deuxième cause de cancer du poumon au pays après le tabac, selon Santé Canada. Elle provoque la mort de plus de 3 000 personnes par an.

Dans les trois autres provinces de l’Atlantique, le portrait n’est pas aussi sombre qu’au Nouveau-Brunswick, mais l’urgence demeure.

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Une demande d’entrevue auprès du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick est restée sans réponse.

 
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