La Colombie-Britannique demande à Santé Canada de rendre illégale la consommation de drogues en public

La Colombie-Britannique demande à Santé Canada de rendre illégale la consommation de drogues en public
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VANCOUVER — Le gouvernement de la Colombie-Britannique demande à Santé Canada de « modifier de toute urgence » la politique de décriminalisation de la province afin de mettre fin à la consommation publique de drogues.

Le Premier ministre David Eby a déclaré dans un communiqué que ce changement rendrait illégale la consommation de drogues dans tous les espaces publics, y compris à l’intérieur des hôpitaux, dans les transports publics et dans les parcs.

Le revirement du gouvernement provincial fait suite aux critiques répétées de la part des politiciens, des travailleurs de la santé et de la police à l’égard de sa politique de décriminalisation de la consommation de drogues dans les espaces publics.

La province avait déjà tenté de rendre illégale la consommation de drogues dans les lieux publics avec sa propre législation, mais un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique l’a bloqué avec une injonction empêchant l’interdiction. M. Eby dit avoir demandé les mêmes changements à Santé Canada.

Le changement signifierait que des instructions seraient données à la police pour « arrêter » les personnes en possession de drogues, mais uniquement dans des « circonstances exceptionnelles ».

Le gouvernement affirme que le changement ne criminaliserait pas la possession de drogue dans les maisons ou les lieux où une personne se réfugie légalement, ni dans les sites de prévention des surdoses et dans les lieux dotés de services de surveillance des drogues.

La province affirme que les changements font partie d’une série de nouvelles mesures visant à fournir à la police davantage d’outils pour assurer la sécurité publique tout en « offrant un soutien et un accès au traitement aux personnes vivant avec une dépendance ».

Canada

 
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