Les syndicats du Canada réclament « Un travail sécuritaire maintenant ! » – .

Les syndicats du Canada réclament « Un travail sécuritaire maintenant ! » – .
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Alors que les travailleurs de partout au pays se préparent à souligner le Jour de deuil national le 28 avril, les syndicats du Canada demandent aux employeurs et aux gouvernements de donner la priorité à la sécurité des travailleurs. La revendication de cette année « Travailler en toute sécurité maintenant ! » est un appel à l’action lancé aux employeurs et aux gouvernements pour faire du travail et des lieux de travail des espaces véritablement sûrs pour tous les travailleurs.

« Trop de travailleurs meurent encore, se blessent ou tombent malades au travail et, année après année, ces chiffres ne diminuent pas. C’est inacceptable car tous les décès et blessures peuvent être évités. Les employeurs et nos gouvernements n’en font pas assez pour assurer la sécurité des travailleurs au travail. Les travailleurs et leurs proches ne peuvent pas se permettre d’attendre que des mesures soient prises », a déclaré Bea Bruske, présidente du CTC. “Quand tu sais mieux tu fais mieux. Cela fait vingt ans que la loi Westray est entrée en vigueur. Il est grand temps que le Canada fasse mieux pour assurer la sécurité de tous.

Cette année marque le 20ème anniversaire de la loi Westray. Après la catastrophe de la mine Westray, les syndicats du Canada – menés par le Syndicat des Métallos – ont fait pression pour que des changements soient apportés afin que les employeurs puissent être reconnus coupables de négligence criminelle. En 2004, les tronçons Westray du Code criminel du Canada ont été mises en vigueur, permettant aux entreprises d’être tenues pénalement responsables des décès et des blessures sur le lieu de travail.

Cependant, depuis sa création, seule une poignée d’accusations criminelles ont été portées en raison d’une application incohérente et insuffisante de la loi. La plupart de ces affaires ont abouti à des amendes que les grandes entreprises peuvent facilement payer. Les dirigeants politiques continuent également de s’en remettre aux intérêts des entreprises en affaiblissant les lois sur la santé et la sécurité, tant au niveau provincial que fédéral.

Partout au Canada, en 2022 – l’année la plus récente pour laquelle des statistiques sont disponibles – il y a eu 993 décès au travail acceptés et 348 747 réclamations avec arrêt de travail acceptées.

« Nous savons que ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. De nombreuses blessures, maladies et même cas de décès liés au travail ne sont pas inclus dans ces chiffres. Mais saviez-vous que vous êtes cinquante pour cent plus susceptible de mourir d’un du travail que d’un homicide ? Et lorsqu’une personne meurt par homicide, elle est tenue pénalement responsable. Alors pourquoi tant de travailleurs meurent-ils encore au travail alors que des employeurs potentiellement négligents font comme si de rien n’était ? Une simple tape sur les doigts n’empêche pas les gens négligents de faire passer les profits avant les gens. Payer une maigre amende n’est pas une conséquence acceptable du fait de coûter la vie ou la santé à quelqu’un », a déclaré Bruske.

Canada

 
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