Jeudi 25 avril, onze hommes âgés de 25 à 60 ans ont été jugés à Valenciennes pour des relations sexuelles, rémunérées ou non, avec une jeune fille d’à peine 13 ans. C’est via le site controversé coco.fr qu’ils ont fait connaissance.
Une audience en janvier dernier
Selon les médias nationaux comme Le Parisien, cinq des prévenus sont poursuivis pour « recours à la prostitution sur mineur », et six pour « infraction sexuelle sur mineur ». Par ailleurs, ils sont tous accusés de « racolage » et de « détention d’une image pornographique de mineur ». L’avocate de l’adolescente a indiqué qu’elle ne serait pas présente jeudi pour éviter tout conflit avec l’accusé. En revanche, son père sera présent lors des discussions.
Le président du tribunal a rappelé que l’enquête avait débuté en avril 2023, lorsque les parents de l’adolescent de 13 ans se sont rendus à la gendarmerie de Fond de cale (Nord), préoccupé par sa disparition. C’était lors de l’audience de comparution immédiate en janvier, où les accusés avaient demandé un report.
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Des profils variés
La jeune fille a été localisée grâce à son téléphone, dans un hangar agricole appartenant à l’un des prévenus de l’affaire Pas de Calais. L’enquête a révélé qu’elle entretenait des relations rémunérées avec des adultes via Snapchat et le site controversé coco.fr, devenu coco.gg.
Les prévenus, aux profils variés, ont reconnu en garde à vue qu’ils savaient que la jeune fille était mineure. Lors de l’audience de janvier, l’un des prévenus, un agriculteur de 53 ans, poursuivi notamment pour « agressions sexuelles », avait affirmé avoir “je voulais la protéger” parce qu’il était “amoureux”.
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