j’espérais que nous avions un ennemi dont nous pourrions être fiers ! – .

j’espérais que nous avions un ennemi dont nous pourrions être fiers ! – .
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Je pourrais être satisfait du titre. Il en dit beaucoup, beaucoup. Il dit tout. C’est le sentiment ou plutôt la plus grande frustration qui accompagne mon existence depuis des décennies, dans une consistance amère, dégoûtante, déroutante : que mon pays, le Royaume du Maroc, n’a eu pour ennemis que les dirigeants algériens successifs.

Je sais qu’on ne choisit même pas notre famille ni nos voisins et encore moins nos ennemis. Mais reste !!! Le destin aurait pu être un peu plus indulgent en nous épargnant des ennemis aussi proches, stupides, sans sens, sans cohérence ni scrupules.

De l’ingratitude, alors que les annales de l’histoire sont indélébiles, aux fuites en avant successives, aux fixations dépressives et ininterrompues, à la propagande médiévale, aux mensonges dégoûtants, aux jeux infatigables, de gamins mal élevés, en eaux troubles, nauséabondes, aux dernières actions en matière… de sport, qui m’ont donné une rage que rien n’a pu retenir, contenir.

La liste est longue. Ai-je dit liste ?!! Aucune liste, à elle seule, ne peut contenir toutes leurs déceptions venimeuses, haineuses et perfides.

Je suis trop désolé pour ce déclin de la politique, pour un peuple si courageux qui continue de faire tomber des dirigeants qui ne le méritent pas.

Socrate a dit un jour : « Parle pour que je puisse te voir. » J’ose le paraphraser modestement ici en disant à tout leader de ce complot raté : tais-toi pour que je puisse t’entendre.

Une nuance qui est pourtant très importante : vous n’êtes pas nos ennemis, vous ne méritez pas cette qualité, cet honneur, ce privilège, cette stature. C’est nous qui sommes l’ennemi que vous avez inventé de manière fantaisiste pour vous cacher, vous justifier, vous excuser quotidiennement auprès de votre peuple frère.

Ma seule consolation face à cette pièce sans intérêt ni but, qui dure trop longtemps, face à ce cirque ennuyeux et désolé, c’est qu’à défaut d’avoir des ennemis dont on puisse être fier, Le Royaume du Maroc a des amis, des partenaires, des alliés dont elle est très fière.

 
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