Surprise matinale pour les automobilistes ardennais : seize radars, sillonnant le département, avaient été recouverts dans la nuit d’un film étirable noir empêchant leur bon fonctionnement. fonctionnement. Une action de haut niveau et haute en couleur, signée par les agriculteurs de la Coordination rurale ardennaise.
Quelle suite donner à cette opération de la part de l’État ? “ Une demande de restauration (découvrir) est déjà réalisérapporte la préfecture des Ardennes. Le prestataire dédié est le seul intervenant dans la maintenance et l’entretien du matériel. Il organise ses interventions en fonction de sa charge de travail. Les délais sont généralement compris entre 5 et 10 jours. »
Le défi unique des radars est de protéger les utilisateurs sur les itinéraires sujets aux accidents ; aucune quantification monétaire n’est nécessaire.
La prétention des auteurs, qui pensaient priver le Trésor public des recettes relatives aux flashs de quelques jours, contenues en deux mots : « pas d’argent pour les agriculteurs, pas d’argent pour l’État. » N’en déplaise aux agriculteurs mécontents, la préfecture l’affirme lorsqu’on l’interroge sur la perte de revenus d’une telle « plastification » : « en matière de sécurité routière, aucune quantification monétaire n’est nécessaire. Le seul défi est de protéger les usagers de la route sur les itinéraires sujets aux accidents. C’est l’objectif des radars, qui sont des dispositifs de sécurité routière. »
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