une certaine solitude – .

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« La prémisse de C’est à moi que tu parles? est relativement drôle : du jour au lendemain, un garçon devient Robert De Niro.

C’est à travers cette métamorphose, comique et presque absurde, que Juan Arango, auteur de la pièce présentée du 30 avril au 11 mai au théâtre Premier Acte, aborde la relation identitaire complexe d’un Personnage en fuite loin de lui-même.

Une envolée qui se matérialise dans le désir d’incarner quelqu’un d’autre. Dans le rejet de sa propre identité.

C’est à moi que tu parles? explore le rapport de haine que nous pouvons entretenir envers nous-mêmes et notre capacité, voire notre désir, de nous autodétruire. Avec suffisamment d’efforts, nous pouvons nous convaincre que nous nous faisons du mal pour les bonnes raisons », peut-on lire dans le dossier de presse.

La pièce prend la forme d’un long monologue, un monologue qui reste sans réponse et sans destinataire clair. Nous explorons notre rapport à la culture populaire, la manière dont elle accompagne et parfois apaise certaines solitudes.

« Dans cette pièce, j’explore notre nostalgie. J’explore l’impact de la culture sur nos vies. Je remercie ces personnages qui m’ont fait sourire. Ces personnages qui m’ont fait rêver », explique Juan Arango.

Un personnage anonyme entre en scène dans un comédieb. Il se cache derrière une multitude de voix et d’imitations qui brouillent les frontières entre sa propre personnalité et celles qu’il incarne. C’est à moi que tu parles? met en scène un homme qui évolue dans un monde imaginaire. Un monde qu’il s’est créé en réalisant un film américain de sa vie. Accompagné de Jim Carrey, Robin Williams et Robert De Niro, il construit un univers fantastique en rupture avec la réalité. La pièce oscille entre se lever et le théâtre. Le Personnage est seul et entretient un dialogue avec un interlocuteur vague voire absent.

Entre humour et complexité

L’histoire, drôle et à la limite de l’absurde, s’enracine dans un ressenti profond et très personnel de l’auteur. C’est ce qui, selon lui, donne à la pièce sa complexité : « c’est une histoire qui réside depuis longtemps dans ma tête et dans mon cœur et je suis convaincu qu’elle peut toucher un large public, car elle est sincère, elle est intime, honnête et passionnée.

Il est possible d’acheter des billets pour l’une des représentations en visitant le site Internet du Théâtre Premier Acte.

 
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