plus de 120 hectares de riz immergés à Ndouloumadji Dembé et Woudourou – Agence de presse sénégalaise

plus de 120 hectares de riz immergés à Ndouloumadji Dembé et Woudourou – Agence de presse sénégalaise
plus de 120 hectares de riz immergés à Ndouloumadji Dembé et Woudourou – Agence de presse sénégalaise

Matam, 27 septembre (APS) – Cent vingt-trois hectares de périmètres irrigués villageois (PIV) plantés en riz ont été dévastés par la montée des eaux du fleuve Sénégal à Ndouloumadji Dembé et Woudourou, deux villages de la commune de Nabadji Civol. a appris l’APS auprès de leurs pensionnaires vendredi.

« Nous avons dénombré deux périmètres irrigués villageois (PIV) d’une superficie totale de plus de 75 hectares et un autre champ appartenant à une famille, d’une superficie de 18 hectares qui sont aujourd’hui immergés, soit un total de 93 ha », Abdoulaye Mountaga Sall, président du Syndicat des producteurs de Ndouloumadji Dembé, a déclaré à l’APS.

L’un des champs inondés appartient à un collectif de 45 membres, a-t-il précisé.

Il indique que l’eau continue de progresser à grande vitesse vers d’autres rizières de ce village de la commune de Nabadji Civol.

Certains producteurs « tentent par divers moyens de ralentir » l’avancée de la crue, pour éviter que leurs récoltes ne soient submergées.

« Avec cette situation, les producteurs n’ont aucun espoir de récupérer leurs champs, car dès que l’eau envahit les cultures, celles-ci sont détruites », explique-t-il.

Le président de l’Union des Producteurs de Ndouloumadji Dembé rapporte que les récoltes étaient presque au stade final. « Il ne restait plus qu’à retirer les oreilles et à passer aux bombardements », a-t-il expliqué.

Les producteurs ont tous injecté de l’argent pour les coûts nécessaires à la production du riz, a-t-il souligné, soulignant que certains avaient contracté des emprunts bancaires pour se lancer dans la campagne.

“Beaucoup avaient emprunté de l’argent à La Banque agricole (LBA), tandis que d’autres y sont allés avec leurs propres moyens, ce qui pose pour eux la question de l’assurance catastrophe”, a expliqué M. Sall.

Neuf PIV de 30 hectares sous les eaux à Woudourou

Le producteur, dont le champ est encore épargné par la montée des eaux, affirme qu’une situation similaire n’a pas été enregistrée dans ce village depuis 2012.

Les eaux du fleuve ont détruit des zones rizicoles en 2007 et 2011, se souvient Abdoulaye Mountaga Sall. Il affirme avoir perdu dans le passé des zones arboricoles et des bananiers.

A Woudourou, village du nord de Dandé Mayo, neuf PIV au total ont été envahis par l’eau.

Amadou Boly, acteur de développement et directeur au CEM de Nguidilone, explique que la digue qui protégeait les rizières a cédé jeudi. La rupture de cette digue a libéré les eaux du fleuve, qui ont englouti 19 PIV, d’une superficie totale de 30 hectares.

« Le niveau d’eau dans ces PIV est si élevé qu’on ne peut même pas voir les épis de riz. Là, force est de constater que les producteurs ont perdu toutes leurs récoltes, notamment au sein du PIV 6 qui est complètement submergé », selon l’enseignant.

Comme à Ndouloumadji, les périmètres irrigués villageois (PIV) sont exploités par les membres d’une coopérative, a-t-il indiqué.

Les jardins maraîchers situés au bord du fleuve n’ont pas été épargnés par la montée des eaux. Ils sont exploités par d’anciens émigrés et d’autres villageois établis à Mbour.

Originaire du Woudourou, l’acteur du développement a fait appel à la LBA, la banque auprès de laquelle les producteurs avaient contracté des emprunts pour se lancer dans la campagne.

Il a indiqué avoir transmis toutes les informations liées à la situation aux autorités compétentes pour des solutions.

AT/OID/ASG

 
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