« Nous ne sommes ni sourds ni inactifs », réagit le sous-préfet

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Par Éditorial La Presse de la Manche
Publié le

24 avril 24 à 18h04

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Suite à notre article consacré à l’érosion côtière et au retrait du trait de côte dans lequel les maires de Barneville-Carteret et de Saint-Jean-de-la-Rivière se sentent « trahis » par l’État, ce mardi 23 avril 2024, le sous-préfet Jean Rampon a souhaité réagir aux propos de David Legouet et Francis Botta.

Relations avec les élus

“M. Préfet, j’ai moi-même un attachement à entretenir des relations avec les deux communes de Saint-Jean-de-la-Rivière et Barneville-Carteret », rappelle Jean Rampon. « J’ai pris mes fonctions le 1er septembre dans la Manche, le 13 je me suis rendu sur la Côte des Isles pour rencontrer MM. Botta et Legouet. Il fallait absolument débloquer 50 000 € pour une recharge. Tous les services de l’État ont été mobilisés. J’ai ensuite effectué de nombreux déplacements pour rencontrer ces deux maires. »

« Nous sommes particulièrement attentifs à l’évolution du littoral et à accompagner les collectivités pour faire face à la menace de l’empiétement de la mer sur les communes concernées. Tous nécessitent la même attention.

Jean RamponSous-préfet de Cherbourg

Subventions

Les élus locaux se sont plaints de ne pas avoir de réponse concernant les subventions. « Concernant les subventions AFIFTF, une demande de soutien financier a été lancée par la mairie de Barneville-Carteret, le dossier étant complet, elle a reçu un accusé de réception de la demande », répond Jean Rampon. « Les communes ont exprimé un besoin, nous relayons ce besoin. Bien entendu, il n’est pas possible de connaître le montant de la subvention. Il y a un circuit financier à respecter et on ne peut pas donner de réponse sans retourner les enveloppes. »

Le sous-préfet rappelle que l’État a versé 158 000 euros à la commune de Barneville-Carteret en 2023 : 108 000 € pour l’AFITF et 50 000 € pour la DETR.

Méthodes

Concernant le choix de contrer l’avancée de la mer, David Legouet et Francis Botta appellent à des enrochements. « Le choix des deux maires est d’aller vers une solution en enrochements », note le sous-préfet. « Une étude est en cours, laissons la faire pour montrer ce qui est le mieux pour le littoral. L’enrochement créerait des perturbations importantes sur la plage de Saint-Jean-de-la-Rivière. »

Le mot « trahison »

Enfin, sur la forme, Jean Rampon a voulu réagir. « Le mot « trahison » évoqué par David Legouet et Francis Botta nous paraît excessif. Ce n’est pas ainsi que nous souhaitons décrire nos relations avec les communes. Les signes des services de l’Etat auprès des deux communes sont nombreux et nous ne sommes ni sourds ni inactifs. »

De notre correspondante Chantal LECLERC

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