une femme agressée sexuellement à son domicile par un travailleur visé par une OQTF

une femme agressée sexuellement à son domicile par un travailleur visé par une OQTF
une femme agressée sexuellement à son domicile par un travailleur visé par une OQTF

Par

Coline Bonvalot

Publié le

27 septembre 2024 à 6h30

Voir mon actualité
Suivre Actualités Essonne

Le 1er mai 2023, vers 16h45, Stéphanie*, qui habite un appartement situé à Antony dans les Hauts-de-Seine, a été interrompue dans sa sieste. Quelqu’un continue de sonner à sa porte. Vêtue de son pyjama, elle décide d’aller voir ce qui se passe. Elle ouvre alors sa porte d’entrée et se retrouve nez à nez avec un ouvrier. Celui-ci lui indique que cela vient de son propriétaire qui s’inquiète de ne pas voir ses volets ouverts.

Caresses sur le dos, les fesses et la poitrine

Très vite, l’homme d’origine roumaine et moldave passe son bras autour d’elle, lui caresse le dos puis les fesses. Il va même jusqu’à lui demander s’il peut rester avec elle avant toucher la poitrine. Prise de peur, Stéphanie a quand même réussi à expulser l’accusé de chez elle.

Lors de son entretien avec les enquêteurs, le prévenu, qui réside à Montgeron, a donné une toute autre version des faits. Il indique que la victime était en peignoir dans son couloir et queil lui a juste fait “un câlin”, car elle est la fille d’un de ses anciens collègues de travail. Une version qu’il soutient à nouveau devant le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes, ce mercredi 25 septembre 2024.

« Nous avons parlé puis ri ensemble. Je lui ai fait un câlin, elle a crié, je suis partie. je ne l’ai pas attaqué», précise le prévenu soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis janvier 2024.

Vidéos : actuellement sur Actu

4 mois de prison avec sursis

Absente à l’audience, la victime n’a pas pu donner sa version des faits aux juges. Le président du tribunal a néanmoins fait état d’une expertise médicale qui a révélé que son l’impact psychologique est noté 3 sur 7 . « Madame souffre d’anxiété lorsqu’elle s’approche d’un chantier. Elle fait aussi de nombreux cauchemars. Elle a été extrêmement choquée par cette intrusion dans son intimité », indique l’avocat de la partie civile.

Malgré la demande de libération plaidée par l’avocat du prévenu, ce dernier a été condamné à 4 mois de prisonentièrement accompagné d’une simple suspension. Il lui est interdit d’avoir des contacts avec la victime pendant trois ans. Il devra lui verser la somme de 1 000 € en réparation de son préjudice moral.

*Le prénom a été modifié.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV The departments of Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques and Haute-Garonne are on yellow alert for storms this Thursday, September 19
NEXT Agitos, emblème des Jeux Paralympiques, s’installera définitivement en Seine-Saint-Denis