La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre
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L’intégration de l’entité suisse du Crédit Suisse dans la structure d’UBS en Suisse devrait être conclue avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

D’importantes mesures de restructuration et d’optimisation seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse récolter les fruits de la fusion, a-t-il ajouté. L’année 2024 s’annonce décisive pour atteindre les objectifs d’UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l’assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l’intégration du Crédit Suisse dans le groupe bancaire est «un marathon, pas un sprint», a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devait avoir lieu “avant la fin du troisième trimestre”, UBS “pourrait devoir sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance annoncées à court terme”, a-t-il prévenu. “Nous sommes toutefois convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme”, a ajouté le patron de l’UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. «La finalisation de ces fusions d’entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement», dit-il. Ils constituent également une condition préalable à la première vague de migration de comptes.

À partir du second semestre 2024, l’UBS pourra alors mettre progressivement hors service les anciennes plateformes du Credit Suisse. « Ce processus se poursuivra jusqu’en 2025, avant de nous rapprocher de notre objectif en 2026 », déclare le PDG.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l’argument selon lequel l’UBS dispose d’une garantie implicite de l’État, le qualifiant d’« inexact sur le plan factuel ». Le responsable fait référence au capital d’UBS destiné à absorber les pertes, qui s’élève à environ 200 milliards de dollars. “Les risques d’UBS sont supportés par les actionnaires et par les détenteurs d’instruments AT1 et d’obligations TLAC absorbant les pertes, et non par les contribuables”, a-t-il déclaré.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque à trois clés que pour les banques bénéficiant d’une garantie de l’État, a-t-il soutenu. De même, les notations que l’UBS obtient des agences de notation sont inférieures à celles des banques qui bénéficient d’une garantie implicite ou explicite de l’État.

/ATS

 
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