« Nous refusons de partir. » Les chasseurs de Beauziac seront-ils bientôt sans abri ? C’est ce qui pourrait arriver en septembre prochain si la situation n’évolue pas dans ce petit village des Landes de Gascogne, aux portes de Casteljaloux. La municipalité et le…
« Nous refusons de partir. » Les chasseurs de Beauziac seront-ils bientôt sans abri ? C’est ce qui pourrait arriver en septembre prochain si la situation n’évolue pas dans ce petit village des Landes de Gascogne, aux portes de Casteljaloux. La commune et la société de chasse ont constaté leur désaccord lors de l’assemblée générale de l’association, ce vendredi 19 avril. Les chasseurs ont en effet rejeté la proposition de la mairie de mettre à disposition un local de 18 m², dans la cantine de l’ancienne école, en remplacement les locaux actuels occupés depuis une quinzaine d’années et dans lesquels le maire, Dominique Roman souhaite installer une nouvelle salle de mariage et une salle du conseil municipal.
Impensable, pour Dominique Laguibeau, le président de l’entreprise de chasse : « Aujourd’hui, nous disposons d’une salle de réunion de 50 m² et d’une salle de découpe de 20 m². Nous avons refusé lorsqu’on nous a proposé ces 18 m², car nous avons besoin d’espace pour installer nos réfrigérateurs et congélateurs », raconte le chasseur. Lequel regrette un « dialogue de sourds » avec la mairie, même si aucune autre solution n’a été proposée par la municipalité. L’entreprise de chasse a bien proposé d’agrandir le bâtiment où sont entreposés les équipements municipaux d’entretien des espaces verts, mais la solution aurait été jugée, selon lui, trop coûteuse par la mairie.
Des dégâts attendus ?
Résultat, tout le conseil d’administration de l’association a démissionné, et la société de chasse va entrer en hibernation : « Nous ne pouvons pas continuer nos activités dans ces conditions », regrette le président Laguibeau, qui craint que la structure (35 membres) ne disparaisse « définitivement ». ». Avec les risques de prolifération inhérents à la décision : « Nous prenons des renards et des sangliers, qui se reproduisent rapidement. Si nous arrêtons, les dégâts seront considérables pour les agriculteurs et les propriétaires », prévient-il.
Du côté de la mairie de Beauziac, Dominique Roman fait savoir qu’elle n’a « aucune déclaration à faire » sur la question.
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