Jean-Luc Mélenchon chahuté par les jeunes d’extrême droite pour sa conférence à Sciences-Po – Libération

Jean-Luc Mélenchon chahuté par les jeunes d’extrême droite pour sa conférence à Sciences-Po – Libération
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Après l’interdiction de plusieurs interventions successives dans les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, le leader insoumis a enfin pu s’exprimer lundi 22 avril au soir dans les locaux de la rue Saint-Guillaume.

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Après avoir vu sa conférence de Lille interdite – ce qui l’a fait “choqué” – Jean-Luc Mélenchon a donné hier une conférence à Sciences-Po Paris, devant un public engagé dans sa cause. Mais l’arrivée du leader insoumis a été plus que houleuse, puisqu’il était accompagné d’étudiants de droite et d’extrême droite du syndicat étudiant UNI et du collectif Némésis. L’un d’eux l’a attrapé par le manteau et a crié : “Vous êtes complice du Hamas.” “Tu m’énerves et tu n’as rien à voir avec mon monde […] Et marche dans l’ombre, Mélenchon aurait pu répondre, qui a préféré jouer la sérénité, https://twitter.com/EglDll/status/1782662272399106373 « Pars, pars, c’est bon. Il a le droit de le penser. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait peur de ces violences, Mélenchon a répondu comprendre ces jeunes un peu en colère. «J’avais leur âge et je faisais à peu près la même chose» » a déclaré l’ancien trotskiste alors que la tension rue Saint-Guillaume était palpable entre étudiants de gauche et de droite.

Puis, dans un grand amphithéâtre bondé où il a été applaudi à de nombreuses reprises, notamment lorsqu’il évoquait la situation à Gaza, le triple candidat à la présidentielle a salué « l’attitude ouverte et respectueuse de cet établissement », dénonçant par contre ceux “qui a cédé à la pression” Et “se sont mis à genoux”. Une référence évidemment à son colloque à Lille annulé mercredi 17 avril par l’université. Les rebelles voulaient alors déplacer l’événement dans une salle privée, mais celui-ci a également été annulé, cette fois par la préfecture du Nord. « L’ennemi n’est pas seulement l’extrême droite […] mais c’est l’immense chaîne de lâcheté de ceux qui cèdent avant d’avoir combattu. a affirmé le tribun de 72 ans, appelant à « briser la chaîne du juridique pour passer à celle du légitime ».

France

 
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