Le PQ exige la démission d’Éric Lefebvre, qui défend son éthique

Le PQ exige la démission d’Éric Lefebvre, qui défend son éthique
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(Québec) Le Parti québécois réclame la démission de l’ancien whip de la CAQ, Éric Lefebvre, qui siège désormais comme indépendant à l’Assemblée nationale en attendant de se présenter au Parti conservateur du Canada. M. Lefebvre répond qu’il siégera au Québec jusqu’au déclenchement des prochaines élections fédérales, puis défend son éthique et son intégrité.


Publié à 13h15

Mis à jour à 14h35

« À partir de maintenant, partez. C’est la bonne chose à faire», a déclaré mardi le député péquiste Pascal Bérubé. Le raisonnement qu’il avance est le suivant : le déclenchement d’une élection partielle dans la circonscription d’Arthabaska est inévitable, puisqu’Éric Lefebvre devra nécessairement démissionner au moment du déclenchement des élections fédérales, qui auront lieu avant les élections générales québécoises de 2026.

” Que [le député indépendant fédéral] Alain Rayes démissionne bientôt, ou il y a des élections fédérales certainement avant les élections québécoises, c’est un fait qu’il y a une partielle, ça coûtera 600 000 $. Il y aura certainement un partiel à Arthabaska», a déclaré M. Bérubé.

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PHOTO PASCAL RATTHÉ, ARCHIVES LA PRESSE

Pascal Bérubé

Il estime qu’on ne peut pas « se consacrer entièrement à son rôle de député si l’on est engagé dans une campagne pour promouvoir quelque chose de complètement différent au niveau fédéral ».

Lors d’une première mêlée de presse au Parlement depuis l’annonce de sa démission du caucus caquiste, M. Lefebvre a défendu son sens de l’éthique, insistant sur le fait qu’il respecte « toutes les règles ».

“Dès le moment où ma décision a été prise, il était important pour moi, en termes de transparence, en termes d’éthique, de remettre ma démission au Premier ministre pour éviter toute forme de conflits d’intérêts”, a-t-il déclaré.

Le député d’Arthabaska a poursuivi qu’il n’avait pas l’intention de démissionner d’ici les élections fédérales et qu’il pourra, en tant que député indépendant, poursuivre son travail pour les citoyens de sa circonscription.

“Tout ce que je voulais, c’était être le plus transparent possible avec la population pour ne pas avoir d’informations privilégiées en siégeant au conseil des ministres”, a-t-il déclaré, précisant que le Premier ministre n’a pas non plus suggéré de démissionner de ses fonctions. en tant que député.

Montage vidéo

En point de presse mardi, Pascal Bérubé a également souligné que François Legault avait lui-même demandé que la députée péquiste Martine Ouellet quitte son poste lorsqu’elle est devenue chef du Bloc québécois. Il a également précisé qu’il n’avait pas directement demandé à Mmoi Ouellet de quitter son poste à ce moment-là.

Sur les réseaux sociaux, il a partagé une publication de l’ancien chef du Parti québécois Jean-François Lisée sur X, qui a lui-même partagé un montage d’un point de presse de M. Legault datant de 2017.

En 2017, M. Legault déclarait en point de presse que M.moi Ouellet devait faire un choix entre « l’Assemblée nationale ou être chef du Bloc québécois ». « On ne peut pas mélanger les deux parlements, les deux postes qu’elle convoite. Elle devra donc choisir », avait-il déclaré à l’époque.

La vidéo ne présente toutefois pas les passages où M. Legault fait un lien direct avec le rôle de M.moi Ouellet comme chef du Bloc. Qu’est-ce qui empêche Martine Ouellet de siéger ici, si elle défend les intérêts de ses électeurs ? » a demandé un journaliste. « Ce n’est pas de cela dont nous parlons ici. Nous parlons de quelqu’un qui veut devenir chef d’un parti à Ottawa. C’est donc comme deux responsabilités qui ne sont pas, à mon avis, conciliables », a-t-il déclaré.

Le leader parlementaire de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois a été moins direct, mais il a demandé à M. Lefebvre d’entreprendre une « réflexion ». « Si j’étais lui, je me poserais la question. Les gens de cette circonscription ont le droit d’être représentés à l’Assemblée nationale du Québec par un député qui fait son travail de député, et c’est pour cela qu’il est rémunéré. Il y a des réflexions qui sont nécessaires dans son cas », a-t-il déclaré.

« Les électeurs de cette circonscription ont le droit d’être représentés, ils méritent un député à plein temps. J’invite M. Lefebvre à réfléchir», a-t-il ajouté.

Du côté du Parti libéral, la députée Monsef Derraji estime que M. Lefebvre peut continuer à bien faire son travail d’élu indépendant.

 
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