Augmentation de la taxe d’immatriculation | Ce débat aurait dû avoir lieu « il y a dix ans », estime Valérie Plante

Augmentation de la taxe d’immatriculation | Ce débat aurait dû avoir lieu « il y a dix ans », estime Valérie Plante
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Les discussions concernant la potentielle augmentation de la taxe sur l’immatriculation « auraient dû avoir lieu il y a dix ans » pour éviter de gonfler le déficit monstre des transports en commun, a insisté mardi la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« C’est un débat qui aurait dû avoir lieu il y a dix ans. La crise et l’endettement des transports publics ne sont pas nouveaux. Le problème c’est que chaque année, on fait des économies sur ces débats, sur ces questions et sur les sources de revenus”, a déclaré Mme.moi Plante, en mêlée de presse.

Plus tôt, lundi, La presse avait rapporté que les maires du Grand Montréal ont récemment menacé Québec d’imposer jusqu’à 228 $ de taxe par voiture sur l’ensemble du territoire métropolitain à compter de l’année prochaine pour renflouer les transports en commun. Ce scénario représente une augmentation de 280 % de la taxe actuelle.

Les villes n’excluent pas non plus des hausses tarifaires de 6% pour les usagers des transports publics, ainsi que des réductions de 65 millions de services réduits, voire un “potentiel report” de la mise en service de nouveaux segments du Réseau Express. métropolitaine (REM), prévue pour fin 2024.

Valérie Plante affirme que le contexte actuel se pose encore une fois car « malheureusement, on a eu différents ministres qui sont passés, des rapports qui ont été faits, mais tout ça a été mis aux oubliettes ».

« Il faut arrêter de penser à développer et financer le déficit d’entretien à la dernière minute. Ça suffit », a insisté M.moi Usine. « Ce n’est pas qu’on soit pour ou contre qui compte. C’est une conversation que nous devons tous avoir ensemble. […] Chaque année, nous faisons avancer le problème du financement. »

La mairesse s’est également dite « très heureuse d’entendre » la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, « nous dire qu’elle souhaite nous rencontrer ». “Jusqu’à récemment, nous n’avions aucune nouvelle, nous ne savions pas si nous allions répéter le Jour de la marmotte, nous retrouvant à minuit moins cinq avant l’adoption de nos budgets sans avoir une idée de la contribution du gouvernement”, a déclaré la municipalité. élu.

Au Québec, le bureau de Mmoi Guilbault a de son côté réitéré mardi vouloir convoquer une rencontre avec les entreprises de transport et les villes d’ici la fin de la session parlementaire, soit d’ici la fin juin. Cette réunion sera surtout l’occasion de déterminer le montant accordé à court terme, en 2025.

Dans un communiqué, l’Alliance pour le financement du transport collectif au Québec (TRANSIT) a rappelé mardi que le surplus de 1,7 milliard qui est disponible dans le Fonds vert pourrait servir de salut en termes de financement. « Il est inconcevable que des excédents dorment dans le Fonds vert alors que des réductions de services ont lieu. La mobilité durable est au cœur de toute bonne politique climatique », a déclaré Anne-Catherine Pilon, analyste chez Équiterre.

En avril, le gouvernement avait toutefois indiqué qu’il ne souhaitait pas toucher à ce montant, précisant qu’il souhaitait plutôt l’augmenter avec les revenus de placements.

Apprendre encore plus

  • 700 millions
    Pour 2025, le déficit en transport collectif dans le Grand Montréal est estimé à 561 millions, mais il bondira l’année suivante à 605 millions, puis 670 millions et 700 millions en 2028.

    VILLE DE MONTRÉAL

 
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