Court rejects appeal against extension of Arkéma plant in Oullins-Pierre-Bénite

-

Ce vendredi 13 septembre, le tribunal administratif de Lyon a rejeté le recours de trois associations contre le projet d'extension de l'usine chimique Arkéma à Oullins-Pierre-Bénite.

Le tribunal administratif de Lyon a donné raison, vendredi 13 septembre, aux opposants à l'extension de l'usine chimique d'Arkema à Oullins-Pierre-Bénite.

Le tribunal a estimé que le projet Elynx n’entraînerait pas « d’émissions supplémentaires dans l’eau et dans l’air ni de nuisances pour les populations voisines ».

Il ne ressort pas des pièces produites par les requérants « que d’éventuels incidents pourraient avoir un impact en dehors du site de l’installation classée, ni que l’extension du stockage engendrerait des contraintes supplémentaires sur l’urbanisation proche ».

Offrir de la visibilité pour « faire bouger les choses »

Les opposants au projet n'entendent toutefois pas baisser les bras. « Nous ne sommes pas surpris par la décision, nous n'étions pas totalement confiants », a déclaré à BFM Lyon Lucas Miguel, membre du collectif « PFAS contre la Terre » et soutien des associations locales.

« Mais le fait que nous n’ayons pas été condamnés à payer les frais de justice est un signe que notre action est prise au sérieux. Cela permet d’exercer une certaine pression », poursuit-il.

Manifestations, manifestations, appels, les associations n'ont pas encore décidé des nouvelles actions à mener pour bloquer ce projet.

« Une action possible est de faire appel au Conseil d’État. Daikin, Arkema, ces différentes actions en justice nous ont donné de la visibilité, cela permet d’avancer et un jour nous réussirons à faire respecter le principe pollueur-payeur », ajoute-t-il.

Un projet contesté

Les associations « Bien vivre à Pierre-Bénite », « Action Justice Climat Lyon » et « Générations futures » avaient demandé la suspension de l'exécution de l'arrêté préfectoral du 14 mai, autorisant le projet elynx.

Cette nouvelle unité doit produire et stocker des polymères additifs, dont certains composants sont des polluants dits éternels, les PFAS.

En août dernier, le tribunal judiciaire de Lyon a ordonné une expertise pour établir le rôle des sites chimiques Daikin et Arkema dans la contamination du Rhône par des polluants éternels.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Ceux qui laissent mourir les moutons s’en sortent mieux »
NEXT ses confidences sur Antoine, son beau-fils tragiquement décédé