un accord d’ici la prochaine saison de ski ? – .

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Interrogé par le chef libéral lors des crédits budgétaires du Secrétariat de la Capitale-Nationale mardi, le ministre Julien a laissé entendre qu’une entente était à portée de main pour un plan assurant l’avenir du Mont-Sainte-Anne.

Après avoir vanté la montagne de Saint-Ferréol-les-Neiges, «sans l’ombre d’un doute la plus belle montagne pour skier au Québec», Jonatan Julien s’est dit convaincu de voir le Québec et les exploitants du Mont-Sainte-Anne obtenir avancer rapidement.

«Ça avance très bien, très honnêtement», a répondu le ministre au libéral Marc Tanguay, qui l’interrogeait sur les intentions du gouvernement Legault. «Nous avons des discussions très, très importantes», a juré M. Julien.

Le ministre responsable de la Capitale nationale a toutefois refusé de dévoiler un échéancier ni de dire si Québec comptait aider financièrement l’exploitant du Mont-Sainte-Anne.

« Il faut investir des sommes importantes dans ce joyau de la Capitale nationale pour assurer sa pérennité comme moteur de développement économique », a-t-il néanmoins indiqué.

Mais « est-il possible que ce problème soit résolu d’ici la prochaine saison de ski ? » a demandé l’élu libéral. «Nous l’espérons», a répondu le ministre. “Mais est-ce possible ?” a insisté Marc Tanguay. «Certainement possible», a confirmé Jonatan Julien.

Le ministre caquiste a également moqué le Parti libéral du Québec, à l’origine du bail de 100 ans qui permet à Resort of the Canadian Rockies (RCR) d’avoir le contrôle du Mont-Sainte-Anne « sans aucune condition, même de ne pas l’exploiter ».

«Je ne comprends pas pourquoi cela a été donné comme ça», a fait remarquer Jonatan Julien, soulignant que l’accord en vigueur «fait [les discussions] Plus difficile.”

Pas d’argent public… pour l’instant

Jusqu’à présent, Québec était plus que réticent à sortir le chéquier pour aider RCR à moderniser les installations du Mont-Sainte-Anne.

En octobre dernier, le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon avait laissé entendre que les aides financières à court terme étaient exclues. « Au moment où nous parlons, je ne pense pas que ce soit une priorité à l’ordre du jour du gouvernement », a déclaré le ministre.

«C’est un dossier où nous voulons voir le Mont-Sainte-Anne avoir des investissements», ajoutait le ministre quelques mois plus tard, indiquant que si Québec devait aider l’entreprise, les montants seraient «modérés».

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Le ministre de l’Énergie, de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, s’est toujours montré prudent dans le dossier du Mont-Sainte-Anne. (Jocelyn Riendeau/Archies Le Soleil)

L’État du Mont-Sainte-Anne a fait les manchettes à plusieurs reprises au cours des dernières années.

Après une saison 2022-2023 marquée par des bris mécaniques, l’exploitant de la montagne, Resort of the Canadian Rockies (RCR), s’est retrouvé sous une pluie de critiques, accusé d’avoir sous-investi dans la station de ski de la Côte-de-Beaupré.

Les élus locaux, les associations de skieurs, les propriétaires de chalets et les athlètes olympiques ont souvent appelé à un changement d’orientation pour remettre la montagne au goût du jour. Des acteurs majeurs du domaine du ski, comme le Groupe Le Massif, ont également proposé de reprendre l’exploitation du site.

Certains ont même demandé que l’exploitant soit exproprié pour assurer l’avenir du Mont-Sainte-Anne. Ce que Québec a toujours refusé de faire, préférant discuter avec l’entreprise de l’Ouest canadien.

En réponse à ces critiques, RCR a fait miroiter un plan d’investissement de 550 millions pour le Mont-Sainte-Anne, promettant aux skieurs de nouvelles remontées mécaniques et de nouveaux chalets. Ce plan était toutefois conditionnel à une aide financière « essentielle » du Québec.

 
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