La question des imams formés à l’étranger a été évoquée lors d’une rencontre entre Ahmed Taoufik, ministre des Habous et des Affaires islamiques, et le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Dans un message publié sur son compte officiel sur « X », le ministre français a déclaré : “Avec Ahmad Taoufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques du Maroc pour parler de l’islam en France et de la fin du système des imams détachés souhaité par le président de la République”.
La décision de ne plus faire venir d’imams étrangers en France est entrée en vigueur en janvier dernier, selon une lettre envoyée par le même responsable français fin décembre de l’année dernière.
Dans un communiqué lundi, le ministre français de l’Intérieur s’est félicité de la coopération « distingué » avec les autorités marocaines dans le domaine religieux, soulignant que l’Islam, selon les rituels pratiqués au Maroc, reste un modèle grâce à la vision du Roi Mohammed VI.
« Nous sommes très intéressés par la formation des imams, et par la façon dont le Maroc peut nous aider dans ce domaine » », a indiqué Gérald Darmanin à l’issue de son entretien avec Gérald Darmanin.
Le Maroc, avec la Turquie et l’Algérie, est considéré comme l’un des principaux pays exportateurs d’imams vers la France dans le cadre d’un accord signé dans les années 1980. Sauf que le président français Emmanuel Macron, a décidé de mettre fin à cette situation en 2020 et de commencer localement la formation des imams.
Au cours du dernier mois du Ramadan, le Maroc a envoyé des imams en France et dans d’autres pays européens pour donner des conférences religieuses dans les mosquées présentant le modèle de l’islam modéré au Maroc.
La France a décidé d’empêcher le financement par les gouvernements de pays étrangers des imams travaillant en France, à l’exception des imams qui se rendent en France pendant le mois de Ramadan.
