Le PS60+ veut un accès automatique aux prestations sociales

Le PS60+ veut un accès automatique aux prestations sociales
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Lors de leur assemblée générale, les délégués du PS60+ ont décidé de lancer une action nationale en déposant des interventions auprès des parlements cantonaux. L’objectif : introduire dans toute la Suisse un système automatique d’octroi de prestations sociales telles que des réductions de primes, des prestations complémentaires ou des rentes transitoires.

Depuis le vote de la 13e rente AVS, il est clair pour la population que le nombre de personnes ayant droit aux prestations complémentaires (PC) est nettement supérieur à celui des personnes qui y ont recours. La raison principale réside dans le principe d’application et dans les procédures compliquées qui varient d’un canton à l’autre. La honte est une autre raison pour laquelle les personnes concernées n’exercent pas leur droit à l’informatique. Ces deux raisons ne sont pas justifiées. C’est pourquoi le PS60+ encourage les parlementaires cantonaux PS à soumettre des interventions en faveur du paiement automatisé des prestations sociales sous conditions de ressources. Les groupes cantonaux PS60+ seront les interlocuteurs locaux des élus.

Engagé auprès de toutes les générations

La pauvreté et la précarité sont les points forts du programme annuel PS60+ actuel. Cet organe du PS suisse rassemble les membres intéressés du PS âgés de 60 ans et plus. Rita Schmid (GR) et Dominique Hausser (JU) co-présideront le PS60+ depuis près d’un an et sont convaincues que les questions liées au grand âge concernent toutes les générations. Rita Schmid explique : « Le succès d’Elders for Climate devant la Cour européenne des droits de l’homme est un magnifique exemple de l’engagement des personnes âgées pour un avenir digne d’être vécu, qu’elles n’ont pas autant que les jeunes générations. » C’est ainsi que le PS60+ s’exprime clairement en faveur d’une meilleure protection du climat et actuellement en faveur d’un oui convaincu à la loi sur l’électricité. À propos de la politique sociale, la coprésidente Dominique Hausser déclare : « Le droit à un revenu permettant de bien vivre ne dépend pas de l’âge, mais de la situation d’une personne ou d’un ménage. Cependant, comme la précarité peut s’accroître avec l’âge, les personnes âgées sont particulièrement concernées. »

Lutte contre la pauvreté et la précarité

Pour le PS60+, la lutte contre la pauvreté et la précarité doit se concentrer en priorité sur les revenus. Des salaires, des retraites et des revenus sociaux décents doivent permettre aux individus de vivre dignement et de s’adapter en permanence à la hausse des prix et aux progrès de la productivité. D’un point de vue visionnaire, il convient donc d’augmenter significativement le revenu minimum pour chacun. Le PS60+ du canton de Fribourg réclame par exemple un salaire minimum national de 4’500 francs pour tous et de 5’000 francs pour les personnes titulaires d’un diplôme professionnel. En attendant, nous avons également besoin de mesures plus modestes qui réduisent immédiatement la pauvreté et la précarité, comme l’automatisation des prestations sociales sous condition de ressources. Le canton de Vaud joue ici un rôle exemplaire: il automatise déjà les PC et verse des PC aux familles et aux bénéficiaires de pensions relais au lieu de recourir à l’aide sociale.

Un système de santé abordable pour tous

Le canton de Vaud est également pionnier en matière de réduction des primes. Depuis 2019, le montant de la prime d’assurance maladie est limité à dix pour cent des revenus. Dominique Hausser, coprésidente du PS60+, déclare à ce sujet : « La santé est un service public. L’exemple vaudois montre que des solutions pragmatiques sont possibles pour soulager les ménages de coûts beaucoup trop élevés. Cela contribue également à réduire les charges administratives. » Logiquement, la PS60+ s’engage également dans le oui à l’initiative de réduction des primes. La coprésidente Rita Schmid en est convaincue : « L’initiative réduit concrètement et rapidement la charge qui pèse sur les ménages. Et cela met la pression sur le monde politique pour qu’il s’engage en faveur d’une plus grande équité dans les coûts de santé. » Pour le PS60+, l’initiative de freinage des coûts n’a pas ce double effet. Au contraire, elle comporte le risque important d’une réduction des services aux patients et d’une détérioration des conditions de travail du personnel de santé. Le PS60+ rejette donc l’initiative sur le frein aux coûts.

 
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