Découvrez la plus grande île du Golfe du Morbihan, un paradis à portée de main

Découvrez la plus grande île du Golfe du Morbihan, un paradis à portée de main
Descriptive text here

L’Île-aux-Moines aime être surnommée la « perle du golfe ». C’est vrai qu’elle a un certain charme. Pour s’en convaincre, il suffit de flâner dans les rues de la commune de Locmiquel et d’admirer les mimosas, camélias et hortensias qui y fleurissent. Longue de 7 km, large de 3,5 km, elle est en tout cas la plus grande et la plus peuplée de cette myriade d’îles et d’îlots dont regorge la petite mer.

Lire aussi : Envie de découvrir le Golfe du Morbihan ? Voici quatre endroits à voir autour de l’Île-aux-Moines

Les Îlois – c’est ainsi qu’on appelle les habitants de l’Île-aux-Moines – sont au nombre de 628, selon le dernier recensement. Mais en été, cette population est décuplée ! En effet, le taux de résidences secondaires à l’Île-aux-Moines dépasse les 60 %…

628, ce n’est pas grand chose si l’on pense aux plus de 1 700 habitants qui peuplaient l’île en 1851, mais cela reste quand même un seuil honorable par rapport aux autres îles. L’explication réside sans doute dans la facilité d’accès à l’Île-aux-Moines : en cinq minutes, depuis l’embarcadère du Port-Blanc à Baden, vous pourrez rejoindre ce petit paradis à bord d’une navette qui assure de nombreux allers-retours dans la journée…

Vestiges néolithiques et bois fleuris

En parcourant l’île et ses trois pointes, en traversant ses bois aux noms qui sonnent comme des fleurs bleues (le bois de l’Amour, le bois des Regrets, le bois des Soupirs), on croise de multiples vestiges néolithiques : dolmens de Penn Nioul, de Penhap , Kerno, mais surtout le cromlech de Kergonan. Nommé Ankeu (l’Ankou, personnification de la mort), il compte vingt-quatre menhirs debout, répartis en demi-cercle d’environ 100 m de diamètre, ce qui en fait le plus grand cromlech de France.

Ces vestiges témoignent d’une histoire très ancienne. Ce territoire est peuplé depuis des milliers d’années. Elle tire son nom du fait qu’en 854, Erispoë, premier roi de Bretagne, fit don de l’île aux moines de la puissante abbaye de Redon. Nommée Enez-Manac’h en breton, elle est aujourd’hui beaucoup plus connue sous la traduction française de ces mots : « l’île aux moines ». C’est après la Révolution que l’île devient une commune indépendante. Elle était alors peuplée principalement de marins et de pêcheurs.

Aujourd’hui, un chantier naval entretient une activité importante sur l’île. Le Chantier du Guip, qui possède également un site à Brest et un autre à Lorient, est spécialisé dans la construction et la restauration de bateaux traditionnels (comme les sinagots, ces voiliers rouges, emblèmes du golfe du Morbihan) et de petites unités de plaisance.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Finances stables et augmentation attendue des inscriptions à l’école
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités