«Nous allons clarifier les choses avec Hydro-Québec», affirme Bourdon

Un imbroglio semble entourer le tracé de la variante Ouest C, qui traverse les terrains des promoteurs immobiliers projetant la construction de bâtiments résidentiels et commerciaux à l’ouest de l’intersection des routes 112 et 139.

À plusieurs reprises lundi soir, la mairesse de Granby, Julie Bourdon, a indiqué qu’« il n’y a pas de position officielle de la Ville » en faveur d’un tracé plutôt qu’un autre.

Parallèlement, elle rappelle que la Ville souhaite à la fois accroître la construction résidentielle et protéger les milieux naturels et agricoles.

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Près d’une dizaine de citoyens présents à la séance du conseil ont milité auprès de la Ville pour qu’Hydro-Québec s’entende avec le promoteur immobilier propriétaire des terrains en bordure de la route 139 et conserve le choix du tracé de la variante ouest vs. (Hydro-Québec)

Le maire a répété que la Ville n’est pas propriétaire du terrain situé à cet endroit, et qu’il appartient à Hydro-Québec de s’entendre avec le promoteur, l’arpenteur Daniel Touchette et ses associés (le courtier immobilier Nicolas Forand, les avocats Bryan Furlong et Benoit Galipeau, ainsi que le notaire Mathieu Couture), comme nous le rapportions l’été dernier dans l’article « Boom immobilier à l’intersection 112/139 » mentionné plus haut.

« Nous suivons le dossier de près »

Au citoyen Guillaume Brouillard, qui demandait si les permis de bâtir avaient déjà tous été accordés au promoteur, le maire a répondu que ce n’était le cas que pour le moment pour les terrains situés au nord de la 112.

Nous écrivions également dans l’article « Boom immobilier » que, selon M. Touchette, près de 190 portes, réparties dans des immeubles de 12 à 21 logements, seront construites, dans un premier temps, au nord de la route 112.

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Sébastien Côté fait partie des citoyens demandant des éclaircissements sur l’imbroglio entourant le blocage de la variante ouest C de la ligne électrique sur un terrain à proximité de l’intersection 112/139. (Stéphane Champagne/La Voix de l’Est)

À la citoyenne Fernande Ouellet, qui demande si la Ville est prête à reconnaître le choix de la population pour le tracé C ouest – si celle-ci s’exprime en ce sens – Mme Bourdon répond que c’est privé et que la Ville ne peut légalement imposer ce que devrait faire le promoteur. faire.

“Nous vous demandons de nous protéger dans cette affaire.”

— Gaétane Saint-Pierre, citoyenne favorable au variant C ouest

«Nous suivons le dossier de près», a toutefois souligné la mairesse, qui a ensuite indiqué aux médias qu’elle allait demander une rencontre avec Hydro-Québec cette semaine.

Hydro-Québec mène des consultations citoyennes

L’entreprise publique d’énergie mène actuellement des consultations citoyennes concernant cette future ligne électrique de 230 000 volts qui reliera le poste de la Montérégie, situé à Sainte-Cécile-de-Milton, au poste modernisé de Cleveland, près de Pierre-Boulevard. La porte.

Deux réunions publiques ont également eu lieu, à l’hôtel Castel, mercredi soir et jeudi soir derniers. La chargée de projet d’Hydro-Québec au dossier, Andréanne Turgeon, avait alors indiqué que cette portion de la variante ouest C était « en cours d’évaluation technique » afin d’évaluer sa faisabilité, en tenant compte du projet immobilier actuel.

Plusieurs citoyens ont indiqué aux membres du conseil municipal, lundi soir, qu’Hydro-Québec les référait à la Ville dans ce dossier concernant les contraintes entourant cette intersection 112/139, à la surprise – on comprend – de la mairesse.

«Nous allons clarifier les choses avec Hydro-Québec», a assuré Julie Bourdon, sur un ton convaincant.

«Nous avons hâte de parler à Hydro-Québec.»

— Julie Bourdon

Sébastien Côté, un autre citoyen, a soutenu que, selon ses recherches, le choix de la variante occidentale A ou B affecterait énormément plus de terres agricoles que la variante C.

« Il serait absurde de choisir un tracé autre que la variante C par rapport à la volonté de densification urbaine de la Ville », a-t-il conclu.

Une réunion municipale spéciale ?

M. Côté demande à la Ville si, compte tenu de ce manque d’information, il n’y aurait pas de raison d’organiser une assemblée publique spéciale sur le sujet.

“L’ajout d’une ligne électrique n’est pas un événement mineur.”

— Sébastien Côté, citoyen

On lui a dit que le projet commercial et immobilier, pour un terrain situé au sud de la 112, devrait passer par une demande de changement de zonage, qui entraînerait un processus d’approbation publique au conseil.

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Maire Julie Bourdon (Stéphane Champagne/La Voix de l’Est)

Fernande Ouellet, de son côté, a demandé pourquoi la Ville n’avait pas recours à un outil spécifique d’aménagement du territoire, soit l’avis de réserve pour fins publiques, « qui permet de « geler » une construction ou une construction pour une durée maximale de quatre ans. les améliorations apportées à un immeuble, le temps de planifier un projet immobilier public », selon l’avocat Pascal Marchi.

Le maire a répondu que des considérations juridiques étaient en jeu.

« Le tracé choisi va rendre les gens mécontents »

Le conseiller municipal Paul Goulet, responsable de l’aménagement du territoire, a participé à deux reprises à des discussions en personne avec Hydro-Québec.

“Nous prendrons la meilleure décision dans l’intérêt des citoyens”, a-t-il déclaré.

Ce dernier ajoutant… qu’il se pourrait aussi que cette décision ne fasse pas plaisir aux Granbyois qui se sont présentés au micro lundi soir.

“Le choix fait rendra les gens malheureux”, a-t-il assuré.

 
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