Le Gemapi de la Vallée de l’Hérault se prépare aux défis du futur

Le Gemapi de la Vallée de l’Hérault se prépare aux défis du futur
Le Gemapi de la Vallée de l’Hérault se prépare aux défis du futur

Un diagnostic est actuellement en cours de réalisation en vue de plusieurs projets de maintenance.

Ne soyez pas trop surpris si, en vous promenant récemment sur les berges des rivières, vous croisez de mystérieux individus vêtus de gilets fluo, inspectant frénétiquement l’état des cours d’eau. Il s’agit de techniciens du service Gemapi (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) de la communauté de communes de la Vallée de l’Hérault, en train de réaliser un diagnostic de tous les affluents de la rivière situés sur le territoire de la communauté.

L’objectif de cette opération ? Identifier tous les points sensibles susceptibles de provoquer des inondations, en vue de grandes campagnes de travaux qui débuteront en 2026 et se poursuivront jusqu’en 2031. « Nous définissons les grands défis à venirexplique Arnaud Bouhours, technicien Gemapi à l’intercommunalité. Nous sommes particulièrement attentifs aux ponts où des accumulations de bois mort sont susceptibles de se former, provoquant par la suite des inondations sur les routes.

Le problème des plantes invasives

Ce diagnostic sera également l’occasion de faire le point sur la situation des espèces invasives dans les cours d’eau de la vallée de l’Hérault. Plus d’une vingtaine de plantes de ce type ont été recensées sur le territoire, perturbant l’équilibre de la biodiversité. « Originaires d’autres continents, ces plantes ont été introduites par l’homme, comme l’érable à Giguèreexplique Arnaud Bouhours. Cette espèce était très populaire sur les terres publiques dans les années 1990, mais s’est depuis largement répandue dans la nature environnante !

Les services de la communauté de communes ont toutefois décidé de se concentrer en priorité sur la renouée du Japon, une plante à croissance rapide, qui forme rapidement des touffes très denses. « Cette espèce est très présente en amont des gorges de l’Hérault, vers Ganges ou Le Vigan, ajoute le technicien. En cas de crue importante, les rhizomes coulent et se propagent sur notre territoire ! Notre objectif est de limiter au maximum leur prolifération.

 
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