Marion Maréchal Le Pen expose sa vision et ses priorités politiques à la veille de son déplacement dans le Gard – Actualités – .

Marion Maréchal Le Pen expose sa vision et ses priorités politiques à la veille de son déplacement dans le Gard – Actualités – .
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Dans un entretien exclusif au Réveil du Midi, Marion Maréchal Le Pen, Reconquête ! candidate, dévoile sa stratégie de campagne à l’approche des élections européennes. En déplacement ce samedi 20 avril dans le Gard, le Grau-du-Roi et Saint-Gilles, elle explore les enjeux locaux et nationaux qui façonnent sa vision politique. Entre défense des traditions, préoccupations économiques, lutte contre la délinquance et réformes européennes, Marion Maréchal Le Pen expose les priorités de son parti. Rencontre.

Vous êtes attendus ce samedi 20 avril dans le département du Gard, au Grau-du-Roi et à Saint-Gilles notamment. Que représente ce territoire pour vous et votre parti ?

En fait, je viens dans la région pour deux jours. Je suis dans l’Hérault ce vendredi pour rencontrer un vigneron et un ostréiculteur avant un rendez-vous à Montpellier dans la soirée et j’y serai demain [Samedi 20 avril, NDLR] dans le département du Gard. Je vais à la rencontre des pêcheurs du Grau-du-Roi avant de me rendre au salon Sud Traditions à Saint-Gilles.

Nous sommes donc au cœur d’un terrain favorable pour déployer nos idées.

C’est un voyage qui s’inscrit dans le cadre de la tournée des Régions pour les élections européennes avec ici une attention particulière. C’est en effet l’un des points forts de Reconquête !, dans lequel nous avons bon espoir d’obtenir un bon résultat aux élections européennes. C’est une terre de droite, sensible aux thèmes que nous défendons, dont la défense de l’identité, de nos traditions et, en même temps, d’une population attachée aux thèmes économiques de droite comme la baisse des impôts ou la lutte contre bien-être. Nous sommes donc au cœur d’un terrain favorable pour déployer nos idées.

En effet, vous partez à la rencontre des pêcheurs avant de vous rendre au salon Sud Traditions : pourquoi ces deux rendez-vous ?

Le choix est simple. Nous savons bien que la problématique de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche est fortement impactée par un certain nombre de mesures européennes.

La pêche a notamment été touchée par son interdiction dans le golfe de Gascogne, sur des questions liées à l’augmentation de certaines taxes et à des contraintes écologiques de plus en plus lourdes sans oublier la concurrence déloyale liée à certains traités de libre-échange, notamment avec le Vietnam. Nous sommes au cœur des enjeux nationaux et européens actuels. L’objectif est donc d’échanger avec eux, de se nourrir pour répondre au mieux, demain, au Parlement européen.

Je me tiens aux côtés de ces traditions pour les défendre demain en Europe

Concernant le spectacle Sud Traditions, c’est l’occasion d’affirmer ma volonté et mon engagement pour la défense des traditions populaires et locales : traditions de chasse, de pêche et de tauromachie. Celles-ci sont aujourd’hui menacées par les écologistes en France mais aussi par un lobby vert au Parlement européen qui contraint, restreint voire interdit de plus en plus. Je me tiens aux côtés de ces traditions pour les défendre demain en Europe.

Un récent sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio ne vous donne que 5,5% d’intentions de vote (-0,5 point). En mars dernier, Jordan Bardella, du Rassemblement national, en tête des sondages, s’est également rendu au Grau-du-Roi. Était-il indispensable pour vous d’être ici ce samedi ?

Il est essentiel pour nous d’aller partout. Je ne fais pas campagne en fonction des mouvements de mes concurrents. Je vais là où les thèmes sont nécessaires.

Il faut toujours se méfier des sondages lors des élections européennes. La dernière fois, Yannick Jadot pour les écologistes était à 6% dans les sondages la veille du scrutin et finira à 13% et à l’inverse, François-Xavier Bellamy était à 12% pour finir à 8%. Les sondages ne déterminent pas les votes. Le seuil pour avoir des élus est de 5%. Aujourd’hui, tous les sondages nous donnent des élus et l’objectif est d’en avoir le plus possible.

L’objectif est de porter notre candidature à la connaissance des Français et de leur expliquer que voter est utile pour la Reconquête ! Il s’agit de voter pour un parti qui, demain, votera pour le groupe de droite le plus influent au Parlement européen, pouvant ainsi faire basculer la majorité puis écarter Ursula von der Leyen.

Les sondages ne font pas de votes

À la lumière de vos différents déplacements et à l’approche de cette élection européenne, quels sont les principaux thèmes qui ressortent lors de vos rencontres avec les électeurs ?

En lien avec les élections européennes, trois sujets s’imposent : la question de l’identité et de l’immigration. L’Union a une réponse à apporter et, pour l’instant, elle n’est pas là. Je défends l’idée d’un blocus naval européen en Méditerranée, une réforme de l’espace Schengen pour réserver la libre circulation aux Européens, une réforme du droit d’asile pour un droit plus restrictif et la fin du financement des ONG aujourd’hui complices. avec des passeurs. Il y a bien sûr la question du Green Deal, sujet central.

Un ensemble de textes qui auraient un effet dramatique sur l’économie française, notamment sur l’agriculture. Cela trouve alors un écho dans le département du Gard où les agriculteurs sont soumis à un tsunami de normes, de taxes et de contraintes qui étouffent l’agriculture française.

Face à une délinquance croissante, la ville de Nîmes suscite malheureusement beaucoup d’attention, tant au niveau local que national. On aurait logiquement pu vous y attendre…

Je suis bien sûr sur ce terrain. J’ai également fait un déplacement à Dijon qui a également été victime d’incidents extrêmement graves ces derniers temps.

Je suis favorable à ce que je m’inspire des lois anti-mafia italiennes

Il fallait maintenant faire des choix. Toutefois, je considère que des opérations policières temporaires et à grande échelle ne peuvent pas être la solution magique. Je suis même favorable à ce qu’on s’inspire des lois anti-mafia italiennes. J’estime que face au développement extraordinaire et dangereux du trafic de drogue, des lois d’exception plus fortes sont nécessaires. J’ai aussi entendu ce que proposaient un certain nombre de magistrats lors de la commission parlementaire et je pense qu’ils ont raison lorsqu’ils demandent des tribunaux pénaux dédiés et des conditions de détention spécifiques pour les trafiquants de drogue.

Je pense qu’il faut faciliter les saisies immobilières, notamment préventives lors des enquêtes, et faciliter les fermetures administratives des entreprises qui blanchissent aujourd’hui de l’argent. Tout cela parce que nous sommes confrontés, dis-je, à des réseaux professionnels et extrêmement criminels qui s’implantent peu à peu de manière mafieuse, avec parfois de la corruption au plus haut niveau.

 
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