Premier enjeu : la mobilisation. Selon l’enquête, 90% des Wallons et 79% des Belges prévoient d’aller aux urnes pour élire conseillers communaux, échevins et bourgmestres. Les électeurs semblent davantage attachés aux enjeux locaux, jugés plus concrets que les débats fédéraux. Toutefois, 27% des Flamands répondent qu’ils n’ont pas l’intention d’aller voter.
En Flandre, le vote n’est plus obligatoire pour les élections locales. 35% des Belges se disent d’accord avec cette décision. 32% des Wallons le pensent, 37% à Bruxelles et 36% en Flandre.
Un enjeu crucial de cette campagne concerne la sécurité, notamment la présence de caméras de surveillance. 72% des Wallons sont favorables à une augmentation de ces dispositifs, un chiffre supérieur à celui des Bruxellois (62%) et des Flamands (57%). La demande des citoyens pour plus de sécurité est telle que, sur ce point, les bourgmestres PS parlent le même langage que leurs collègues des rangs du MR et des Engagés. Le PTB et les écologistes sont moins francs sur la question, affichant des réserves sur la protection de la vie privée.
Quant à l’interdiction de la mendicité dans la rue, seuls 47% des Wallons y sont favorables, contre 62% des Flamands.
Enfin, la question de l’élimination des véhicules les plus polluants dans les villes suscite des débats. A Bruxelles, le MR, le PS et les Engagés envisagent de reporter cette interdiction d’au moins deux ans. La majorité des Wallons s’oppose à cette mesure (63%), tandis que les Bruxellois sont divisés, avec 53% en faveur de l’interdiction.
Ces sujets de débat devraient continuer à animer la campagne électorale jusqu’au jour du scrutin.