Selon le recteur de l’Université de Sherbrooke, Pierre Cossette, les équipes ont dû travailler fort au cours des deux dernières semaines pour modifier les plans avec cette grève. « Nous avons revu tous nos scénarios de mobilité, de stationnement et de navettes. »
Le terrain de football près du stade universitaire a été transformé en stationnement temporaire. (Charles Ferron/La Tribune)
L’établissement s’étant retrouvé avec « beaucoup moins de navettes », les diplômés et leurs familles ont dû parcourir de plus longues distances à pied pour se rendre au Stade de l’Université. « Ce sera une cérémonie de remise de diplômes active », a déclaré le recteur une heure avant la cérémonie.
Les diplômés ont été avertis d’arriver « plus tôt », raconte M. Cossette, qui affirme avoir vu des cérémonies plus complexes dans sa carrière.
« Cette année, nous avons ce problème, mais pendant la pandémie, nous avons organisé des cérémonies de remise de diplômes avec du plexiglas. Nous avons organisé des cérémonies de remise de diplômes sur deux jours. Il y a même eu une année où il y avait un avis d’ébullition de l’eau le vendredi. »
« C’est un très bel événement. On célèbre la réussite des étudiants. Au final, c’est ce qu’on souhaite avoir des étudiants qui obtiennent leur diplôme et qui ont acquis leurs compétences. »
— Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke
Devant une foule nombreuse au Stade de l’Université, Danièle Sauvageau et Hélène Brisebois ont reçu le titre de docteur honoris causa. (Université de Sherbrooke)
Place aux diplômés
En cette journée symbolique, le mot « fierté » était sur toutes les lèvres. « C’est la fierté d’obtenir son diplôme dans un environnement qui n’est pas facile, explique Simone, diplômée en éducation. On est vraiment fiers d’être maintenant enseignants au primaire. »
Pour eux, la cérémonie de remise des diplômes est l’événement idéal pour « boucler la boucle de notre parcours ». (Charles Ferron/La Tribune)
Ses trois amies Éloïse, Élissa et Marie-Pierre, qui sortaient elles aussi du même baccalauréat, étaient du même avis. « De voir qu’on a réussi à passer au travers de nos quatre années depuis qu’on a enfin obtenu notre diplôme. C’est un moment de fierté pour nos parents. »
Marc-Olivier et William, deux diplômés en soins infirmiers, croient eux aussi que la remise des diplômes est un événement rassembleur.
« C’est une façon de revenir sur le chemin parcouru », explique William. « C’est aussi une façon de revoir des gens que nous n’avons pas vus depuis des mois et de vivre ce moment ensemble. »
« J’étudie depuis 10 ans. C’est un aboutissement. Enfin un diplôme entre les mains ! », plaisante Marc-Olivier.
Marc-Olivier et William souhaitaient avant tout « passer un bon moment » lors de cette cérémonie de remise de diplômes. (Charles Ferron/La Tribune)
Samuel, Philippe, Vincent et Rémi, quatre diplômés en génie mécanique, considèrent cette obtention de diplôme comme « l’accomplissement d’un grand défi » qui a nécessité « de nombreuses heures de travail investies dans nos études ».
Mais avant de se lancer dans la prochaine étape de leur vie, les quatre amis n’ont qu’une chose en tête : « Faire la fête ! »
La remise des diplômes est une « opportunité de se réunir », affirment quatre amis diplômés en génie mécanique. (Charles Ferron/La Tribune)
