Ceux-ci ont présenté le programme électoral de la N-VA dans la capitale. Sécurité renforcée, structure unique de gestion de la mobilité, du logement, de la propreté et de la sécurité ; la consolidation budgétaire et une ville bilingue constituent les principaux fils conducteurs.
Parmi les propositions avancées, il en est qui, sans surprise, durciront les discussions en cas de négociations pour la constitution d’une majorité. Le principal concerne la fusion des zones de police, des communes et de nombreuses structures que la N-VA souhaite voir entièrement reprises par la Région.
Comme la présidente de son parti, Cieltje Van Achter voit des perspectives d’économies, sans toutefois les quantifier. Selon l’actuel chef du groupe N-VA au Parlement bruxellois, le gouvernement Vervoort n’a pas donné d’indication claire sur les investissements pour l’avenir et sur les marges disponibles. Une chose est sûre : pour une gestion plus efficace, il faut faire travailler davantage de Bruxellois et passer par les aides/subventions une à une.
La N-VA considère que l’investissement régional dans le futur musée d’art contemporain Kanal est excessif et non prioritaire.
Pour Bart De Wever, il faut comparer « l’entrée et la sortie ». Bruxelles est un marécage financier, alors que les dépenses par habitant sont bien trop élevées ».
Lors d’une conférence de presse, les dirigeants de la N-VA ont déclaré percevoir un changement dans les mentalités des partis francophones à leur égard, dans l’hypothèse de l’ouverture de discussions pour former une majorité dans la Région Capitale.
A l’attention de ceux qui en doutent encore, Bart De Wever a réitéré qu’il était exclu d’ouvrir des négociations avec le PTB.
