Marine Ltemporel témoigne à son tour et « regrette de n’avoir rien dit »

Marine Ltemporel témoigne à son tour et « regrette de n’avoir rien dit »
Descriptive text here
>>>>
Marine Lrouille témoigne à son tour dans le cadre de MeTooHôpital le 22 avril 2024.

Marine Lrouille témoigne à son tour dans le cadre de MeTooHôpital le 22 avril 2024.

VIE- “Il se met derrière moi et me met une énorme bite dans le cul. » C’est par ces propos crus que commence la vidéo de la médecin et ex-Miss France Marine Loiseau, postée ce lundi 22 avril sur son compte Instagram. Ce témoignage n’est pas le sien mais celui de « jujulagygy », une gynécologue qui partage son métier sur les réseaux sociaux. Ce témoignage sert d’introduction à Marine Ltemporel qui révèle ensuite qu’elle aussi a été victime de violences sexistes et sexuelles à l’hôpital.

Comme beaucoup de personnes, notamment Roselyne Bachelot ou Karine Lacombe, l’influenceuse s’exprime enfin sur ce sujet resté très longtemps tabou. « Merci à la jujulagygy et merci à tous les soignants, médecins compris, qui témoignent de ce qui se passe dans les couloirs de l’hôpital. Malheureusement, j’en ai aussi payé le prix. révèle la Bourgogne.

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

Elle raconte ensuite un stage qu’elle a effectué à l’hôpital, en chirurgie, et qui a été « particulièrement éprouvant ». «J’étais l’une des seules femmes. J’étais très jeune, j’avais déjà été élue Miss France et j’ai eu droit à des dizaines et des dizaines de sales blagues sexuelles, des questions sur mon intimité, des mains baladeuses et des comportements vraiment inappropriés.elle explique.

Parler permet de ” faire bouger les choses “

“Aujourd’hui je regrette un peu de n’avoir rien dit, de ne pas avoir su quoi faire”admet-elle, tout en rappelant qu’elle était ” jeune “ à l’époque. Par dessus tout, « on disait qu’il fallait accepter ces comportements « normaux habituels », attribués aux anciens médecins, de l’ancienne génération » et que ce n’était pas nécessaire « ne faites pas de vagues si vous (voulez) que votre stage soit validé ».

Elle appelle désormais toutes les victimes et tous les témoins à prendre la parole, femmes et hommes, “à propos de ce qui s’est passé avant” mais aussi “à propos de ce qui se passe encore actuellement”. Parce que « tous ensemble, c’est comme ça que nous réussirons à faire bouger les choses ».

Elle voit une lueur d’espoir en réalisant que « les mentalités changent » Et “qu’il y a de plus en plus de femmes aux postes à responsabilité”. Et conclut : « J’espère que cela contribuera à réduire, voire éliminer, le sexisme dans les hôpitaux. »

Voir aussi sur HuffPost :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Ousmane Sonko appelle à la reprise de l’activité politique après un an d’interruption
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités