Cette action vise à maintenir la pression sur les politiques en vue des élections du 9 juin. « Depuis les années 1970, diverses mesures d’austérité ont été appliquées à l’éducation avec pour conséquence directe de porter atteinte à sa qualité et à son accessibilité », explique la FEF. « Pour ne rien arranger, l’enseignement supérieur est financé par des enveloppes fermées et, alors que le volume budgétaire stagne, le nombre d’étudiants ne fait qu’augmenter », poursuit-elle.
Le refinancement public de l’éducation doit donc être une des priorités du prochain gouvernement, quel qu’il soit, selon la fédération. « Il est intenable que les ressources allouées aux étudiants diminuent d’année en année alors que nous demandons toujours plus d’efforts et d’implication de la part des enseignants et des élèves/étudiants », insiste-t-elle.
De leur côté, les syndicats désignent pêle-mêle comme points sensibles la pénurie d’enseignants, la taille des classes, la surcharge de travail, le financement, l’encadrement (centres psycho-médicaux-sociaux), l’enseignement qualifiant et la promotion sociale, ainsi que la évaluation des enseignants en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour tout cela, ils exigent des solutions concrètes.
Le cortège s’élancera vers 10 heures de la gare de Bruxelles Central. Il se rendra ensuite place Surlet de Chokier, siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, où des discours sont attendus.
