Répression. Douze maires sur 93 convoqués pour avoir défendu la nécessité d’un plan d’urgence en matière d’éducation

Répression. Douze maires sur 93 convoqués pour avoir défendu la nécessité d’un plan d’urgence en matière d’éducation
Descriptive text here

Azzédine Taïbi, maire de Stains, en Seine-Saint-Denis, a publié ce lundi sur La simple erreur du maire est d’avoir pris un arrêté visant à interpeller l’État sur la nécessité d’un plan d’urgence scolaire pour le 93. Onze autres maires , qui avaient adopté un décret similaire, sont également convoqués.

Ces arrêtés, mis en œuvre à Stains, Bobigny, la Courneuve, l’Île-saint-Denis, Bagnolet, les Lilas, Montreuil, Le Pré-saint-Gervais, Pantin, Noisy-le-Sec, Sevran et Romainville, imposent 500 € de une pénalité journalière au gouvernement jusqu’à ce qu’il ait satisfait aux demandes des maires, différentes selon les villes, concernant les conditions d’enseignement, l’embauche de plus de personnel et l’augmentation de leurs salaires.

En effet, la Seine-Saint-Denis est touchée depuis février par une importante mobilisation des personnels de l’éducation, qui réclament des conditions de travail et d’enseignement décentes, tandis que le 93 est miné par l’insalubrité des infrastructures scolaires et le manque constant d’effectifs et visé par les offensives racistes du gouvernement. . L’intersyndicale locale du 93 milite, en ce sens, pour un « plan d’urgence » que les maires de ces douze communes ont décidé de soutenir en adoptant un décret condamnant l’État pour son non-respect de la dignité humaine des élèves du 93. .

Si le lycée Blaise Cendrars, à Sevran, était sur le devant de la scène il y a quelques semaines, c’est loin d’être un cas isolé. Le 93 n’est d’ailleurs pas le seul département à souffrir du manque de moyens, du mépris permanent du gouvernement et des politiques d’austérité, comme peuvent en témoigner les récentes mobilisations à Chambéry, Toulouse, ou encore au Val-d’Or. ‘Oise. Alors que Macron a prévu de nouvelles coupes budgétaires de 692 millions d’euros pour l’éducation nationale, l’initiative des maires conteste ouvertement la politique gouvernementale de démantèlement de l’éducation.

Ce seul motif lui a suffi pour lancer une offensive sans précédent contre les élus locaux. C’est tout l’objet de la convocation d’Azzédine Taïbi et des onze autres maires concernés mercredi 24 avril. Une fois de plus, la seule réponse de l’Etat des travailleurs est une répression silencieuse, s’attaquant sans distinction aux lycéens qui s’opposent également à ces conditions d’enseignement indignes, aux des partisans de la Palestine, du mouvement syndical, etc. des militants écologistes ou des jeunes des quartiers populaires.

Une réponse à l’image du projet éducatif du gouvernement qui entreprend de transformer les écoles en prisons, de traquer les « fauteurs de troubles » et de criminaliser les parents, tout en accusant les élèves d’être les véritables responsables des conditions insalubres des écoles. établissements d’enseignement. Un véritable bouquet d’attaques répressives devenues la marque de fabrique du gouvernement Macron.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Frédéric Valletoux, le ministre de la Santé en visite à l’hôpital de Béziers pour découvrir le dispositif de lutte contre le sexisme
NEXT Filiale de Casino, l’entrepôt Easydis ne fermera pas à Auxerre, mais 41 emplois sont menacés selon les syndicats