Tranquillité, moins de pollution, contact avec la nature… Des arguments souvent avancés par ces citadins qui décident de tout quitter pour s’installer à la campagne. Les Alpes-de-Haute-Provence en voient de plus en plus ces dernières années.
Si le département présente bon nombre d’avantages, comme tout territoire rural, il y a aussi quelques inconvénients à vivre au milieu des champs. Parmi eux, la présence parfois de zones d’agriculture intensive non loin des habitations. Un revers de la médaille vécu par Dona, 34 ans, et Thiphrachan, 38 ans.
Les cheveux de dix riverains analysés
Installées au hameau de Dabisse depuis respectivement 5 et 7 ans, ces mamans habitent toutes deux à quelques mètres d’une exploitation dédiée aux pommes. Conscientes de ces menaces potentielles, les deux femmes n’ont jamais osé en savoir plus sur ces risques. Jusqu’à ce que quelqu’un frappe à leur porte… “C’est l’association ReAct Transnational qui est venue dans mon quartier pour me proposer une analyse capillaire pour connaître leur contamination aux pesticides.révèle Thiphrachan, soignante. Il s’agit d’un coût financier assez important, pris en charge par l’association, de 150 € par test. »
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