EN VISITE A LA SONES ET SEN’EAU, CHEIKH TIDIANE DIEYE ANNONCE L’AUDIT DES CONTRATS SIGNES PAR LE REGIME MACKY SALL. – .

EN VISITE A LA SONES ET SEN’EAU, CHEIKH TIDIANE DIEYE ANNONCE L’AUDIT DES CONTRATS SIGNES PAR LE REGIME MACKY SALL. – .
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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye s’est rendu sur les chantiers de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles avant de se rendre ensuite à l’usine du Point B (Cité des Eaux/Castors) et aux sièges de la SONES et de la SEN’EAU. Abordant les contrats signés par le président sortant, Macky Sall, notamment avec la société saoudienne Aquapower, le nouveau ministre a informé que des audits seraient menés. « Donc ces audits, comme je l’ai dit, suivant les instructions du Président de la République, seront élaborés ou lancés dans les plus brefs délais ou en tout cas dans les plus brefs délais, pour examiner à la fois le contrat d’affermage entre la SONES et la SENEAU. Il faudra aussi se pencher sur le plan de performance, car comme je l’ai dit, les Sénégalais ont vraiment besoin d’avoir accès à cette eau en qualité, en quantité, également à des coûts raisonnables », suggère-t-il.

Pour le nouveau ministre de l’Hydraulique, « il faut avoir tout l’environnement de la filière hydraulique. Bien sûr, vous avez aussi entendu le président de la République parler de cet organisme de régulation qu’il faut mettre en place, parce qu’il y a une régulation dans les télécommunications et dans l’énergie. Aujourd’hui, ce secteur vital du développement du pays nécessite un meilleur encadrement et un meilleur suivi dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais.

« Et globalement, avec les experts, nous envisageons toutes les options et alternatives, suivant la vision du Président de la République qui s’exprime déjà dans le projet politique, pour que les Sénégalais aient le pouvoir d’avoir une grande ambition en matière de approvisionnement en eau», explique-t-il.

Avant d’ajouter : « Il nous faudra une nouvelle politique. Comme vous l’avez déjà vu, le Président de la République a émis des injonctions en ce sens. Pour comprendre ce qui existe, j’ai constaté depuis ce matin que beaucoup d’argent a été investi dans ce secteur au fil des années. Évidemment, quand on dit cela, il faut dire aussi qu’il faut faire un diagnostic, qu’il faut évaluer, qu’il faut vérifier pour savoir où est passé cet argent, à quoi il a réellement servi. Nous avons vu les équipements, les évolutions et les résultats obtenus. Mais évidemment, nous devons toujours voir si nous pouvons faire mieux, comment nous pouvons encore nous améliorer. Et c’est ce que nous allons viser.

Par ailleurs, il a rappelé qu’une des approches développées par le régime du président Sall était, entre autres, le transfert depuis le lac de Guiers, mais il existe également des usines de dessalement. « Mais nous allons explorer d’autres pistes innovantes pour que, dans les années à venir, à moyen et long terme, l’eau soit réellement disponible en quantité et en qualité. Nous l’avons dit, rien ne sera fait si ce n’est dans l’intérêt du peuple sénégalais. Nous n’avons pas de position a priori là-dessus avant d’avoir regardé, avant d’avoir audité et les résultats de ces audits, y compris sur le choix de ce type de technologie, car le besoin en eau est réel, mais il y a plusieurs options possibles. Une option a été privilégiée par le gouvernement sortant, nous allons l’examiner. Si nous constatons que ce n’est effectivement pas la meilleure option pour le Sénégal et pour nos ambitions, nous n’hésiterons pas à la remettre en question, bien entendu. Mais comme je l’ai dit, tout cela résultera des audits et évaluations que nous réaliserons en toute objectivité avec les experts », a déclaré le nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

 
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