cultures sous surveillance en Valais

cultures sous surveillance en Valais
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La situation est délicate en Valais en raison des nuits froides qui perdurent cette semaine et des risques de gel qui en résultent. Tous les types de cultures – fruits, légumes et vignes – sont concernés.

“A ce stade, toute la partie du canton qui possède des cultures fruitières ou maraîchères, du lac Léman à Sierre, est concernée par le risque de gel”, a déclaré lundi à Keystone-ATS Olivier Borgeat, secrétaire général de l’Interprofession. fruits et légumes du Valais (IFELV). Les cultures en plaine comme sur les coteaux sont sous surveillance.

Le principal moyen de lutte consiste à asperger les arbres avec de l’eau puisée dans la nappe phréatique. Cela consiste à former une coquille de glace autour des têtes pour les protéger des températures trop négatives. Sur les flancs des collines, les arboriculteurs privilégient les bougies qu’ils placent sous les arbres, car l’irrigation par aspersion risque de provoquer des lessivages.

Bilan mi-mai

Côté vigne, les zones à risques sont plus locales, constate Yvan Aymon de l’Interprofession de la vigne et du vin (IVV). Les coteaux sont également plus épargnés que la plaine. Mais la durée du refroidissement de la température, plus d’une semaine, est inquiétante. Tant pour le risque de gel que pour la charge de travail supplémentaire générée pour lutter contre celui-ci», ajoute-t-il.

«En raison des prévisions météorologiques, ce suivi va se poursuivre au moins toute la semaine», explique Olivier Borgeat. Mais la situation ne se détendra vraiment qu’à partir de la mi-mai, une fois passés les saints des glaces. « Une évaluation des dégâts est prévue à ce moment-là », notent les deux responsables.

Meteonews a rapporté lundi que les températures minimales autour de 0° ou légèrement en dessous, ainsi que les gelées au sol, se poursuivraient au cours des nuits à venir et jusqu’à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l’est du pays, car les dégagements nocturnes y sont plus fréquents, ajoute le service météorologique privé sur son site.

Les Damassiens épargnés

Dans le canton du Jura, la température n’est pas descendue en dessous de 0 degré dans la nuit de dimanche à lundi dans les vergers d’Ajoie, épargnant ainsi les damassins, a expliqué Alain Perret, arboriculteur à Porrentruy, à Keystone-ATS.

Le risque de gel est élevé, le damas étant le premier des arbres fruitiers à fleurir au début du printemps. En général, les fleurs ouvertes gèlent lorsque la température descend jusqu’à -0,5 degrés.

/ATS

 
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