« Il ne faut pas aller vers une crise institutionnelle » (Abdoulaye Diagne, Benno)

« Il ne faut pas aller vers une crise institutionnelle » (Abdoulaye Diagne, Benno)
«
      Il
      ne
      faut
      pas
      aller
      vers
      une
      crise
      institutionnelle
      »
      (Abdoulaye
      Diagne,
      Benno)
L’un des plus jeunes parlementaires de la 14e législature s’est prêté aux questions de Dakaractu. Secrétaire élu, Abdoulaye Diagne est revenu sur les enjeux de la motion de censure, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives.

Que pensez-vous de la disposition des points à discuter lors de cette 3ème session extraordinaire ?

C'est le Président de la République qui a convoqué cette session extraordinaire. L'ordre du jour se fait par priorité. Et l'article 5 du Règlement intérieur est clair, cet ordre du jour ne peut être modifié.

Que critique Benno dans ce cas ?

Ce que nous critiquons, c'est le fait qu'il mette au dernier rang la DPG, que nous considérons comme la priorité de tout le monde. Nous jugeons par là que le président ne considère pas les urgences du peuple sénégalais comme une priorité mais qu'il a un autre agenda.

Que pensez-vous de l’issue de la motion de censure ?

Dans ce cas, la motion de censure ne peut pas être déposée. C’est impossible et elle ne peut être déposée qu’à la clôture de cette troisième session. Lorsque la motion a été déposée, le président de l’Assemblée nationale n’avait que 48 heures pour convoquer les présidents de groupe. Malheureusement, le président de la République a introduit cette demande d’ouverture de la session extraordinaire. De ce fait, la motion est mise en suspens en attendant la clôture de cette session.

D’après ce que vous dites, la motion est vouée à l’échec ?

C’est grâce à la motion que le DPG a été inscrit à l’ordre du jour. C’est le jeu du yo-yo que le président de la République doit arrêter. Nous attendons du président de la République qu’il règle les urgences de l’heure. C’est nous qui avons voté le budget 2024. Nulle part il n’a été question de voter le budget pour les législatives. Jusqu’à présent, aucune loi de finances rectificative n’a été présentée aux députés. C’est la loi de finances initiale de 2024 qui est en cours et dans cette loi, il n’y a aucun article qui a prévu une élection législative pour 2025. Il y a la contrainte constitutionnelle du parrainage. Il ne faut donc pas aller vers une crise institutionnelle. Il faut l’éviter et privilégier le dialogue pour lever les ambiguïtés…

 
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