en pleine enquête publique, le périmètre de protection de la Butte-Rouge divise encore

en pleine enquête publique, le périmètre de protection de la Butte-Rouge divise encore
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Il s’agit d’un énième épisode de la mésentente qui divise partisans et opposants au périmètre de classement en site patrimonial remarquable (SPR) de la Butte-Rouge. Ce samedi, une quarantaine de personnes ont visité la cité-jardin de Châtenay-Malabry à l’appel des associations de défense du patrimoine.

Leur objectif : mettre en valeur la cohérence architecturale et patrimoniale de la Butte-Rouge, justifiant selon eux l’extension du périmètre de protection à l’ensemble de la cité-jardin. Un classement complet qui empêcherait toute destruction de bâtiments, afin de se limiter à une stricte rénovation des 3 300 logements existants et de préserver le patrimoine et les espaces verts. « Le périmètre soumis à enquête publique n’est pas pertinent car la Butte-Rouge est un tout cohérent. En protéger une partie seulement, ce serait comme soigner un corps en lui coupant les bras et en lui gardant les jambes », image Barbara Gutglas, membre de l’Association du patrimoine environnemental de Châtenay (ACPE).

Cette mobilisation s’est déroulée en pleine enquête publique sur le périmètre de ce SPR. Lancée le 2 avril, cette démarche de classement initiée par l’Etat et la commune et menée sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), s’achèvera ce vendredi et a déjà recueilli 200 avis sur la plateforme dédiée.

« La cité-jardin n’est pas un tout homogène et a été construite en six phases différentes des années 1930 aux années 1950. Le territoire soumis à l’enquête publique est le fruit de plusieurs années de travail d’une équipe de spécialistes et de scientifiques. La démolition-reconstruction de certains immeubles est nécessaire pour créer des parkings souterrains qui permettront d’augmenter les espaces verts de 43% et d’offrir l’accessibilité à un quartier dont les 216 immeubles ne disposent que de trois ascenseurs, dont un desservant les demi-étages et les rez-de-chaussée surélevés. », rétorque Carl Segaud (LR), le maire de Châtenay-Malabry.

Ce dernier assure que les opposants n’ont pas toujours été favorables au classement en SPR. “Ils ont voté contre son principe lors du conseil municipal du 25 mars 2021, puis contre son champ d’application en 2023. Ils viennent également de déposer un recours contre les résultats de la consultation publique menée pour préparer la rénovation.”

 
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