l’essentiel
Alors que le championnat de France d’échecs des jeunes s’est terminé le 21 avril, le président de l’Échiquier de l’Agenais Christophe Darrort insiste sur la nécessité de préserver l’événement à Agen.
Clap de fin pour le championnat de France d’échecs des jeunes, qui s’est déroulé à l’Agora d’Agen du 14 au 21 avril. Huit jours durant lesquels plus de 1 700 participants âgés de 6 à 20 ans se sont affrontés pour tenter de remporter le titre de champion.
Les trophées ont été remis hier à 15h30 lors de la cérémonie de clôture. Quatorze lauréats au total, de la catégorie petits poussins (moins de 8 ans) jusqu’aux U20, officiellement sélectionnés pour représenter la France aux championnats d’Europe et du monde. Christophe Darrort, président de l’Échiquier de l’Agenais, fait le point.
Que pouvez-vous dire de cette édition, la 4ème qui se déroule à Agen ?
Ce fut une très belle édition, sinon la plus belle. C’est toujours plus rapide, on s’améliore. Il y avait beaucoup de monde, et on voit que les participants connaissent beaucoup mieux les lieux, ce qui leur permet d’être plus concentrés sur le jeu.
Aucun Agenais n’était sur le podium cette année. Un regret ?
Nous avons fait un très bon tournoi jusqu’à la fin de la semaine. Après, c’est devenu très dur, il y a eu de la fatigue, et surtout ils affrontaient les plus forts de France. Le niveau monte, les deux heures d’échecs par semaine ne suffisent plus. Mais ils ont tenu bon. Nous sommes un club jeune, nous resterons modestes, nous ne pouvons pas être partout !
Quels sont les objectifs du Trésor de l’Agenais ?
Nous avons le projet des écoles. Nous aimerions que des jeunes des écoles viennent au club, c’est vraiment notre objectif, qu’ils soient de plus en plus nombreux. Et surtout, comme le disait Philippe Sella, qu’ils s’amusent, qu’ils sortent avec le sourire, c’est notre leitmotiv.
Trois clubs se sont démarqués, le Tremblay Athletique Club, Marseille et Cannes. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?
Ce sont de grandes villes avec des clubs qui ont une certaine maturité. Ils travaillent sur le long terme, ils sont bien structurés, ont une vraie culture de travail, ce sont de vrais clubs sportifs qui reviennent régulièrement.
On suppose que vous partez pour une 5ème édition ?
On ne sait pas encore. Notre ville met tout en œuvre pour s’ancrer dans la durée. Mais c’est une machine qu’il faut protéger. Il y a encore 1 800 familles, ça fait presque 5 000 personnes, c’est une logistique énorme. C’est un événement qui a un cœur volontaire, et ce cœur a besoin d’être choyé, reconnu.
