« L’ouverture nocturne reste le meilleur moyen de compenser la baisse du chiffre d’affaires » estime le président des buralistes de Haute-Garonne

« L’ouverture nocturne reste le meilleur moyen de compenser la baisse du chiffre d’affaires » estime le président des buralistes de Haute-Garonne
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l’essentiel
Pour Frédéric Pailhé, les tabacs de nuit sont plus nombreux aujourd’hui qu’il y a 20 ans.

Frédéric Pailhé, président de la Confédération des buralistes de Haute-Garonne

Les bureaux de tabac de nuit disparaissent-ils aujourd’hui à Toulouse ?

Non, pas trop, je dirais même le contraire. Les buralistes connaissent actuellement une baisse de leur chiffre d’affaires. Pour remédier à cela, ils sont ouverts la nuit. Ils compensent par les horaires d’ouverture, c’est-à-dire qu’ils restent ouverts plus tard dans la soirée pour faire un meilleur chiffre. A mon époque, il y a une vingtaine d’années, nous n’avions à Toulouse que deux bureaux de tabac qui restaient ouverts la nuit. Alors que maintenant, nous en avons beaucoup plus, je dirais même une dizaine. Beaucoup commencent ou souhaitent se lancer dans l’ouverture nocturne. C’est un rythme qui demande une certaine organisation. Mais l’ouverture nocturne reste le meilleur moyen de compenser la baisse du chiffre d’affaires. Je vous rappelle qu’après le Covid, une fois les frontières rouvertes, le réseau français a perdu trois milliards d’euros…

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Les tabacs de nuit fonctionnent-ils bien ?

Oui, ça marche très bien ! Prenons cinquante buralistes, il y en a dix qui sont ouverts le soir. Ceux-ci généreront beaucoup de chiffre d’affaires. Le plus grand moment de sa journée, puisque ses collègues environnants sont fermés.

Est-il sécuritaire de travailler la nuit pour un buraliste ?

Je vous dis clairement non. Travailler la nuit comporte aussi et surtout certaines complications. Déjà, la clientèle qui quitte les discothèques et les bars est souvent difficile à gérer. Le soir, si vous n’êtes pas un grand gabarit, cela peut vite devenir compliqué. Si on n’est qu’un salarié par soir dans un bureau de tabac, c’est compliqué à gérer. Alors qu’à deux, c’est plus réalisable. Cela dépend aussi des quartiers où est implantée l’entreprise. Mais oui, si vous êtes seul, c’est plus compliqué à gérer que si vous êtes deux. Car aujourd’hui, buraliste est un métier à risque. Nous avons beaucoup plus de cambriolages et d’agressions.

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