Les cas de parvovirus B19 augmentent en Belgique : faut-il s’inquiéter ?

Les cas de parvovirus B19 augmentent en Belgique : faut-il s’inquiéter ?
Les cas de parvovirus B19 augmentent en Belgique : faut-il s’inquiéter ?

Non, le parvovirus ne s’attaque pas seulement aux animaux. Il s’attaque également aux humains, en particulier aux enfants. C’est du moins le cas du parvovirus B19, un virus pathogène pour l’homme qui provoque généralement des infections bénignes.

Des éruptions cutanées sont possibles – Sciensano

Mortel dans certains cas chez les animaux, le parvovirus « classique » n’est pas mortel pour l’homme. Au point qu’il existe déjà un vaccin pour nos amis les animaux, mais pas pour l’homme. Le B19, lui, s’attaque à l’homme. Selon Sciensano, l’institut national de santé publique, « le mégalérythème épidémique est une maladie infantile courante (aussi appelée 5e maladie ou érythème infectieux aigu) qui provoque un érythème. L’infection peut également provoquer des arthropathies plus fréquentes chez l’adulte. »

Des conséquences rarement graves

Comme le coronavirus, le parvovirus se transmet par des microgouttelettes de salive produites par la parole. Mais il peut aussi se transmettre par transfusion sanguine ou par le placenta. Ce n’est que dans ce dernier cas que les conséquences peuvent être graves pour l’homme : « Cela ne concerne que les femmes enceintes non immunisées, donc environ 30 % des femmes matures », a expliqué Ilse Peeters de Sciensano à nos collègues du Laatste Nieuws. « Si une femme enceinte contracte le virus au cours des 20 premières semaines de grossesse, cela peut avoir de graves conséquences pour l’enfant. » Dans environ 10 % des cas, les principaux risques sont les avortements spontanés, les mortinaissances et les hydropisies fœtales. Plus tôt cette année, plusieurs nourrissons sont morts de la maladie aux États-Unis.

Sciensano

Depuis environ un an, les infections au parvovirus B19 augmentent outre-Atlantique. Et c’est également le cas en Europe depuis plusieurs mois. La Belgique ne fait pas exception à la tendance, même si les chiffres sont rares. Ce n’est guère surprenant. « Les infections au parvovirus B19 surviennent dans les zones climatiques tempérées avec des flambées épidémiques environ tous les 3 à 4 ans, généralement en hiver et au printemps », précise Sciensano.

Environ 2 à 3 semaines après la contamination, chez certains sujets (principalement les enfants), une éruption cutanée ou des douleurs articulaires apparaissent.

« La virémie se manifeste par un syndrome grippal avec une sensation de malaise, des maux de tête, une faible fièvre, des courbatures et parfois une rhinopharyngite. Environ 2 à 3 semaines après la contamination, chez certains sujets (principalement les enfants), une éruption cutanée ou des douleurs articulaires apparaissent. Les manifestations cliniques dépendent d’un équilibre entre la réplication virale et la réponse immunitaire de l’hôte », ajoute l’Institut de santé publique.

Pourquoi la « cinquième maladie » ?

Cette maladie est également appelée « cinquième maladie » car elle est la cinquième maladie infectieuse infantile caractérisée par une éruption cutanée à avoir reçu un nom. Les quatre premières étant la rougeole, la scarlatine, la rubéole et la maladie de Duke.

La période de plus grande contagiosité des patients infectés est de 7 à 10 jours avant l’apparition de l’érythème.

L’immunité acquise est forte et durable.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Régional 1. Tenu en échec à Brive, Thouars se contente de
NEXT Un homme de 19 ans victime d’une agression armée à Montréal