Le président de l’assemblée d’usine de la paroisse Sainte-Anne de Chicoutimi, Rémi Boucher, a été complètement consterné lorsque Le Quotidien je l’ai contacté au téléphone samedi à l’heure du dîner. « C’est triste ce qui arrive. C’est un lieu de culte, un lieu à valeur patrimoniale. Les gens qui vont à l’église sont attristés, cela les touche beaucoup », a-t-il commenté.
Les dégâts causés au bâtiment sont estimés à plusieurs milliers de dollars. Depuis que la détérioration des lieux a été constatée mardi, M. Boucher et son équipe ont pris des mesures pour mettre fin aux vols.
« La première chose que nous avons faite a été d’appeler la police. Comme nous n’avions aucune preuve tangible, ils ont pris en charge notre cas, mais nous ont dit qu’ils ne pouvaient pas faire grand-chose. Ils ont assuré qu’ils surveilleraient les locaux de plus près, mais nous sommes d’accord qu’ils ne peuvent pas être là 24 heures sur 24 », a ajouté le président de l’assemblée de l’usine.
Vraisemblablement, les méfaits auraient été commis la nuit, là où personne ne pouvait être témoin des événements. « Nous avons décidé, face à ces vols, d’installer des caméras pour surveiller les mouvements en pleine nuit. Il y a eu d’abord des vols de cuivre sur les façades est et ouest de l’église. Nous avons installé une caméra pour capturer cet endroit. Ensuite, nous avons constaté qu’il y avait également des tôles retirées du volet nord. Il fallait donc pouvoir avoir de la vidéosurveillance de ce côté-là également», a expliqué Rémi Boucher.
Pour l’instant, on présume que l’attaque a été menée par plusieurs malfrats. Cependant, ce n’est qu’une hypothèse. « On imagine qu’ils doivent être plusieurs à faire ça. Ce n’est pas le genre de chose qui arrive tout seul. En revanche, nous ne pouvons rien confirmer tant que nous n’avons pas de preuves », a indiqué le responsable de la paroisse du quartier.
Les vols ont semblé s’arrêter après jeudi soir. Toutefois, les responsables de l’église St-Luc continuent d’être sur leurs gardes, espérant pouvoir fournir des preuves au Service de police du Saguenay.