Moins de permis
Entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024, 8 423 personnes ont validé leur permis de chasser. Cela représente une diminution de 248 chasseurs par rapport à la saison précédente (8 671). Dans le détail, on constate que 195 personnes ont validé une première fois leur permis (2% de l’effectif). En augmentation, le nombre de femmes titulaires d’un permis s’élève actuellement à 157 ; vingt-cinq l’ont obtenu pour la première fois cette saison. A noter que l’âge moyen du chasseur costaricain est de 57 ans (47 ans pour les femmes). « Ces dernières années, ajoute la fédération, nous observons un regain d’intérêt chez les jeunes. La moyenne des candidats au permis est en effet âgée de 31 ans. »
« Soyons fiers des valeurs que nous portons. Restons unis. »
Plus de formation
Une loi de décembre 2019 impose aux titulaires de permis de chasser de suivre, tous les dix ans, une formation de trois heures qui sensibilise aux règles de sécurité. Dans les Côtes-d’Armor, cette formation est déployée depuis 2022. « En deux ans, nous avons formé près de 4 000 chasseurs », se félicite la fédération. Au total, 73 séances ont été dispensées par des techniciens de chasse. De plus en plus de chasseurs nous sollicitent pour organiser une séance dans leur commune. Les entraînements reprendront cet automne. »
Dommages très chers
Les dégâts occasionnés par le passage du gros gibier coûtent de plus en plus cher à la fédération de chasse. En 2022-2023, 192 hectares de cultures, répartis dans 130 municipalités du Costa Rica, ont été détruits. Rémunération totale versée : 471 184 €. Le sanglier, avec 81 % des dégâts à son actif, arrive en tête, suivi du cerf (12 %), puis du chevreuil (7 %). Au niveau des cultures, c’est le maïs qui souffre le plus avec 63% des dégâts. Récemment, l’État a apporté une aide financière à la fédération 22. Un soutien qui devrait se poursuivre jusqu’en 2025.
Haro sur les interdictions
Dans un discours pugnace prononcé au pupitre, Jean Amice, vice-président de la fédération départementale, a critiqué « l’intolérance » et les « interdits » dont souffre le monde des chasseurs. Pointant notamment « l’Europe » qui, selon lui, « s’attaque à tout ce qui bouge en matière de chasse et à tout ce qui touche au mode de vie des ruraux », il a appelé l’assistance à assumer « le rôle d’ambassadeurs », afin d’améliorer l’image de la pratique. « Il est urgent que les chasseurs communiquent sur leurs actions concrètes en faveur des espèces, de leurs habitats et de l’environnement dans son ensemble. (…) Soyons fiers des valeurs que nous portons. Restons unis. »
Français