près de 5 000 sangliers ont été capturés lors de chasses durant la saison dans le Tarn-et-Garonne

près de 5 000 sangliers ont été capturés lors de chasses durant la saison dans le Tarn-et-Garonne
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l’essentiel
La Fédération Départementale des Chasseurs du Tarn-et-Garonne vient de collecter des carnets de chasse au sanglier auprès des associations communales de chasse agréées (ACCA). Près de 5 000 sangliers ont été collectés entre le 15 août 2023 et le 31 mars 2024, ce qui confirme la prolifération de l’animal.

Les sangliers se portent bien, merci pour eux. Face à leur prolifération qui augmente un peu plus chaque année, au point qu’on les croise régulièrement en milieu urbain, les quelque 195 associations communales de chasse agréées du Tarn-et-Garonne animent régulièrement des chasses. Environ 5 000 chaque année.

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Depuis la fermeture de la chasse au sanglier le 31 mars 2024, la Fédération Départementale des Chasseurs collecte les carnets de chasse des associations pour la saison qui s’achève. Au total, 4 889 sangliers sont morts, soit 250 de plus qu’entre 2022 et 2023. On est loin des chiffres d’il y a dix ans avec des prélèvements qui se limitaient à 2 000 unités par an.

Les zones les plus denses du Quercy, mais aussi proches des villes

« C’est une augmentation maîtrisée par rapport à certains départements où leur nombre a explosé, module un technicien de la Fédération. C’est un jeu bien adapté à nos régions et ils se reproduisent deux fois par an. Une femelle peut avoir des petits à partir de 10 ou 12 mois et ils peuvent se multiplier rapidement.

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Les zones les plus denses se situent à Saint-Antonin-Noble-Val, Caylus, mais aussi Moissac et les environs de Montauban. « Il y a beaucoup de friches et de zones abandonnées, y compris à Montauban, et elles se déplacent de friche en friche. Nous avons même organisé des chasses au trésor dans les quartiers du Marché Gare et à Sapiac, mais c’est évidemment plus compliqué en milieu urbain. .»

Une centaine de sangliers surveillés

Pour avoir une idée des capacités de déplacement et du comportement des animaux, la Fédération a équipé une centaine de sangliers de boucles d’oreilles, d’anneaux GPS qui permettent de visualiser leurs actions et leurs gestes. Avec des résultats étonnants.

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« Nous en avons trouvé un à Tournon-d’Agenais (Lot-et-Garonne) à 55 km et un autre à Bazian (Gers) à 83 km de son point de départ. Nous avons pu constater qu’ils voyageaient beaucoup pour chercher de l’eau, de la nourriture et un environnement couvert, mais ils sont souvent bloqués par l’urbanisme et les infrastructures routières.

120 000 euros de dégâts

Au-delà du risque de collision, les sangliers présentent l’inconvénient de provoquer des dégâts importants dans les jardins et les champs. Et c’est à la Fédération départementale des chasseurs d’en faire les frais. L’année dernière, pour 194 dégâts attribués aux sangliers, les indemnisations se sont élevées à 121 000 euros, bien loin des 20 550 euros consacrés aux chevreuils et des 7 000 euros pour les cerfs. Et le technicien conclut. « Il y a de plus en plus de gros gibier, il faut augmenter les chasses, mais il y a de moins en moins de chasseurs… »

En 2023, ils seraient 6 256 dans le département, soit 101 de moins que l’année précédente. Ce sera l’un des chiffres débattus lors de l’assemblée générale de la Fédération départementale prévue le 26 avril 2024 à la salle des fêtes de Bressols.

 
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