L’homme qui s’est immolé par le feu vendredi 19 avril devant le tribunal où est jugé l’ancien président américain Donald Trump lors d’un procès pénal est décédé, a annoncé ce samedi la police de New York.
La victime s’est aspergée d'”une substance à base d’alcool, utilisée comme nettoyant” avant de s’immoler par le feu, a indiqué la police lors d’une conférence de presse peu après le drame. Transporté à l’hôpital dans un « état critique », mais « vivant », il est décédé des suites de ses blessures quelques heures plus tard, ont rapporté les médias américains.
Qui est cet homme ?
La victime a été identifiée comme étant Maxwell Azzarello, un homme né en 1987, originaire de Floride, a indiqué la police de New York lors d’un point presse.
“Il est arrivé à New York en début de semaine”, ont ajouté les autorités. Selon eux, la famille de Maxwell Azzarello ne savait pas qu’il se trouvait à Manhattan.
Qu’est-il exactement arrivé?
Les faits se sont déroulés vendredi 19 avril, vers 13h30 heure locale. L’homme, qui se trouvait sur une place située en face du palais de justice où est jugé Donald Trump, s’est immolé par le feu. Il s’est aspergé d’une “substance à base d’alcool, utilisée comme nettoyant” avant de s’immoler par le feu, a indiqué la police lors d’une conférence de presse peu après le drame.
D’après la vidéo de la scène, publiée sur les réseaux sociaux, il s’est transformé en torche vivante. Plusieurs témoins se sont précipités vers lui, avant d’être rejoints par des policiers. Un extincteur a été utilisé pour éteindre l’incendie.
L’homme, dans un « état critique » mais « vivant », a ensuite été transporté à l’hôpital. Il est décédé des suites de ses blessures quelques heures plus tard, a indiqué la police, qui n’a pas fourni plus de détails.
Quelles sont ses motivations ?
A ce stade, les motivations de cet homme restent floues. Lors de la conférence de presse, la police a expliqué qu’il avait lancé des tracts en l’air, avant de se verser du liquide sur lui-même et d’allumer un briquet.
La scène s’est déroulée sur une place, en face du tribunal, un espace réservé aux partisans de Donald Trump, selon le New York Times. “Cet homme n’a pas violé les protocoles de sécurité”, a déclaré l’un des chefs de la police, Jeffrey Maddrey. “Le parc était ouvert au public”, a-t-il ajouté.
Selon un responsable de la police locale, Joseph Kenny, ces tracts faisaient référence à des « théories du complot ». “Il existe des informations sur des stratagèmes de type Ponzi et sur le fait que certaines de nos écoles sont des façades pour la mafia”, a détaillé ce responsable.
Un témoin, interrogé par Reuters, a mentionné un dépliant intitulé « La véritable histoire du monde », faisant référence aux « méchants milliardaires ». Mais selon les forces de l’ordre, aucune référence à Donald Trump n’a été identifiée pour l’heure. L’ancien président ne semble pas être visé par cet acte.
Donald Trump est jugé pour paiements dissimulés destinés à acheter le silence d’une ancienne star du porno, Stormy Daniels, à quelques jours de l’élection de 2016 qu’il a remportée de justesse face à la candidate démocrate Hillary Clinton.
