Essonne Énergies, nouveau booster des énergies renouvelables

Essonne Énergies, nouveau booster des énergies renouvelables
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Le conseil départemental de l’Essonne investit dans les énergies renouvelables. Le 15 mars, il a validé son entrée au capital de la future entreprise d’économie mixte Essonne Énergies, destinée à accélérer la production de projets dans le secteur. Sa participation majoritaire s’élève à 34% du capital. Quatorze partenaires publics et privés, au total, en feront partie : de grandes collectivités urbaines comme Paris-Saclay, le Grand-Paris-Sud, Val d’Yerres-Val de Seine et Cœur d’Essonne, les principaux syndicats des déchets, de l’eau et de l’énergie de la région ainsi que des banques, dont le Crédit Agricole. La première capitalisation atteindra 5 millions d’euros.

Pour l’Essonne, il s’agit de répondre à plusieurs défis. Tout d’abord à l’urgence climatique et à la transition énergétique, car le territoire se caractérise par une forte dépendance énergétique, notamment aux énergies fossiles. L’objectif est d’atteindre, d’ici 2030, 33 % de consommation d’énergies renouvelables du territoire, alors qu’elle est actuellement de 6 %.

100 millions d’investissements prévus en dix ans

L’opération vise également la maîtrise publique de l’énergie. « Face à une forte volatilité des prix de l’énergie, le développement de moyens de production locaux et de modèles d’autoconsommation constituent des solutions pertinentes pour maîtriser ces coûts. L’objectif est aussi de soutenir l’offre privée parfois défaillante », souligne le conseil départemental. Enfin, la création d’un opérateur unique permettra de mutualiser les expertises et de mettre en place « une meilleure articulation des politiques énergétiques territoriales ».

La SEM s’est fixé pour priorité d’investir environ 100 millions d’euros sur dix ans, principalement dans le solaire photovoltaïque, la géothermie et la méthanisation. Sa première mission devrait consister à créer 95 MWc (mégawatt crête) d’installations photovoltaïques d’ici 2030, ce qui couvrira l’équivalent de la consommation électrique de 22 000 foyers. Concrètement, il est prévu notamment d’installer des panneaux sur le toit de la halle Mâchefer de la SEM Semardel, qui s’occupe de la collecte, du traitement et de la valorisation des déchets, ainsi qu’au siège du syndicat de l’innovation, du recyclage et de l’énergie par les déchets et déchets ménagers (Siredom) ou encore sur les toits des collèges locaux.

« Le développement de moyens de production locaux et de modèles d’autoconsommation constituent des solutions pertinentes pour maîtriser ces coûts. »

Elle n’est pas la seule collectivité à choisir cette forme juridique pour faciliter la production d’énergies renouvelables. En décembre, le département des Hauts-de-Seine a approuvé la création d’une entreprise locale d’économie mixte pour coordonner, conseiller et financer des projets de transition énergétique. Cette SEM, qui devrait voir officiellement le jour au premier semestre 2024, “réunira les communes du Haut-Séquanais, une union de l’énergie, la Banque des Territoires et plusieurs partenaires privés, utiles pour consolider ses capacités d’investissement”, a précisé a indiqué le département. Moins de 3 % de l’énergie actuellement consommée dans les Hauts-de-Seine est produite localement à partir d’énergies renouvelables et de récupération.

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