les deux suspects privés de sorties nocturnes

les deux suspects privés de sorties nocturnes
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Aucune sortie autorisée entre 20 heures et 7 heures, confiscation du téléphone portable et obligation de pointer. Présentés aux magistrats mardi après-midi pour vol aggravé, un Beaucourtois et un habitant du Vieux-Charmont, âgés de 20 ans, ont été soumis à un contrôle judiciaire strict jusqu’à leur procès est prévu pour octobre.

Les événements se sont produits en début d’année dans trois communes. Le 16 janvier, à Colombier-Fontaine, un cambriolage a été perpétré dans une résidence et une moto cross a disparu. Trois jours plus tard, à peu près à la même heure (tôt le matin), deux appareils du même type sont volés dans une maison de Cernay-l’Église. Les cambrioleurs s’emparent également du matériel (vêtements et casques) ainsi que des montres. Le 22 janvier, à Pont-de-Roide, toujours à l’heure du laitier, un individu constate que son deux-roues, remisé au garage, a disparu. Plusieurs indices laissent penser que ces crimes sont « l’œuvre » d’une seule bande, d’où une enquête confiée à la brigade de recherches de Montbéliard (BR). Lors de la deuxième infraction, par exemple, le conducteur d’une Audi A 3 a été flashé près de Cernay-l’Église et dans la même tranche horaire.

Le mégot de cigarette a « parlé »

La police a étudié l’image radar et a remarqué qu’une moto tout-terrain dépassait du coffre de l’Audi dont le plateau intérieur avait été relevé. La voiture a été, par hasard, repérée à Pont-de-Roide le 22 janvier. Le véhicule, loué, circule avec de fausses plaques d’immatriculation. « Près de Cernay-l’Église, dans un champ, les gendarmes ont retrouvé un mégot de cigarette fraîchement fumé et les montres des victimes. Des empreintes de roues correspondant à l’une des motos étaient visibles”, indique Paul-Edouard Lallois, le procureur de Montbéliard. Des lectures d’ADN sont effectuées sur le mégot de cigarette. Les traces correspondent au profil d’un Charmontais condamné en février après un gymkhana dans les rues d’Audincourt : « L’homme avait perdu le contrôle et percuté un piéton », rappelle le représentant du parquet. L’analyse de la téléphonie prouverait également son implication. Le téléphone portable du suspect, comme celui du deuxième suspect identifié (inconnu des autorités), était limité aux trois sites. « Tous deux contestent leur participation, expliquant qu’ils étaient dans les villages pour ramener des filles après des sorties », se souvient Paul-Edouard Lallois qui leur reprochait également l’usurpation de plaques d’immatriculation.

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