Dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2024, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) qui porte le nom de Tonnerre, a embarqué trois hélicoptères. Régulièrement, les trois avions effectuent des manœuvres aériennes, tant pour les vols opérationnels que pour former et maintenir le niveau de qualification des pilotes.. Les manœuvres aéronautiques du groupe Jeanne d’Arc permettent de faire la lumière sur la situation navale environnante et de recueillir des informations afin de protéger les intérêts de la France dans sa ZEE.
Il s’agit principalement de vols de surveillance maritime, de reconnaissance autour des unités militaires. Lors du passage du groupe Jeanne d’Arc au large de la Guyane, ces vols opérationnels ont permis de détecter des activités de pêche illégale dans le ZEE française. Ils ont également permis de relocaliser des navires soupçonnés de transporter de la drogue. Les signalements ont été transmis aux Forces armées en Guyane (FAG). Six constats ont été établis, suite à ces vols opérationnels, dans le cadre d’activités de pêche illégale.
Formation conjointe avec des unités basées à l’étranger
Les manœuvres d’approche des navires et le Touch and Go (exercice qui consiste à atterrir et décoller rapidement, sans s’arrêter complètement) sont également courants. Ces exercices permettent de maintenir les qualifications des pilotes pour l’atterrissage sur les navires en mer. Ils sont organisés au profit des unités embarquées, mais également des unités des Forces françaises d’outre-mer lorsque l’occasion se présente.
Le passage du groupe Jeanne d’Arc près de la Guyane a permis aux pilotes de l’Escadron de Transport 68 (ET68) des Antilles-Guyane de venir s’entraîner à l’atterrissage avec leurs hélicoptères Puma, sur le bâtiment Guépratte.. Ces manœuvres visent à renforcer la coopération entre la Marine nationale et la Force aérienne et spatiale, à laquelle appartient l’unité ET68 des Antilles Guyane.
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