entrepreneuriat féminin, six femmes témoignent

entrepreneuriat féminin, six femmes témoignent
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l’essentiel
Des univers aussi divers que la banque, la grande distribution, la formation, la justice, la comptabilité, le commerce, et autant de jeunes femmes qui, chacune dans leur domaine, en sont des exemples.

Entreprendre au féminin, une démarche parfois délicate que six femmes d’exception aux parcours remarquables ont souhaité partager avec le plus grand nombre. Réunis sous l’égide de Carcassonne Agglo, ils ont animé le mois dernier une table ronde, partageant leurs expériences, leurs réussites mais aussi parfois leurs obstacles. Nous avons décidé de les mettre à l’honneur car leur expérience mérite une grande reconnaissance.

Anne Morizet, directrice de la Banque de France

Après une maîtrise en comptabilité et finance et après avoir enseigné l’économie de gestion, Anne Morizet a brillamment réussi le concours de direction de la Banque de France. Directrice adjointe à Albi, elle dirige les bureaux de Carcassonne depuis octobre 2022. Même si la banque est un milieu masculin, elle se félicite que la Banque de France favorise le parcours professionnel de chacun, qu’il soit homme ou femme, avec des orientations professionnelles et salariales. égalité. Anne Morizet a pu mettre sa carrière entre parenthèses pendant un moment tout en élevant deux enfants. «Quelles que soient les voies, si nous le voulons, nous pouvons y parvenir et nous affirmer, quel que soit notre sexe.» Une devise qui la guide dans sa carrière.

Samia Ménassi, propriétaire d’un supermarché

Cadette d’une famille de huit enfants du quartier populaire de Viguier, cette jeune femme a effectué un BEP de vente à Lézignan avant de rejoindre le Super U de Trèbes à l’âge de 21 ans. Elle gravit ensuite les échelons jusqu’à devenir directrice du magasin et puis l’acquérir en 2019. Être une femme ne la dérangeait pas et n’était pas un obstacle, même si gérer 40 personnes n’est pas une chose facile au quotidien. « La force du travail nous amène là où nous en sommes. Nous devons nous battre tout le temps. Sans la marque et des dirigeants attentionnés, nous devons reconnaître que rien n’aurait été possible. Une belle démonstration qu’avec un seul BEP en poche, on peut y parvenir.

Nadine Ferry, directrice d’un centre de formation

Suivre une école dans le domaine hôtelier. Nadine Ferré a parcouru la France à la tête de différents hôtels-restaurants. Arrivée dans la préfecture de l’Aude il y a 24 ans, elle dirigeait l’hôtel Campanile de Carcassonne. Par la suite, Nadine Ferry, avec son mari, crée et ouvre NadeoPro, un centre de formation aux métiers culinaires, dans la zone commerciale de Salvaza. Récemment présidente des Femmes chefs d’entreprise de l’Aude, elle a une vision très précise de la place des femmes dans l’entrepreneuriat. « Dans ce monde très masculin de la cuisine, les femmes doivent se montrer deux fois plus que leurs homologues masculins et doivent présenter plus de projets de la même manière qu’elles. »

Élodie Jalade, avocate d’affaires

Ce trentenaire, originaire de Chaurienne, a étudié le droit pendant huit ans à l’université de Toulouse et s’est lancé dans une carrière d’avocat pénaliste. “J’ai dû travailler après avoir terminé mes études et j’ai dû faire une erreur.” Ce domaine ne la satisfaisant pas, elle s’oriente vers le droit des affaires au sein d’un grand cabinet, Thémis Conseil, où elle s’épanouit pleinement. Entouré de nombreuses collègues féminines, le nombre fait la force. Inscrite au barreau de Carcassonne, Elodie Jalade assure ne pas avoir eu peur de l’échec. “Ce n’est pas parce que vous faites une erreur une fois que tous les projets échoueront.” Membre du nouveau club de femmes « Bouge ta Boîte », elle s’engage pleinement dans la défense du sexe dit faible.

Bénédicte Menza Ouattara, expert-comptable

Originaire de Côte d’Ivoire, ce quadragénaire a d’abord complété un master en sciences et technologies de comptabilité financière. Tout d’abord, c’est une expérience au sein du cabinet d’audit Deloitte qui l’a lancé. Après avoir donné naissance à son enfant, Bénédicte Menza Ouattara a repris ses études pour valider son diplôme de comptabilité. Employée dans plusieurs entreprises, elle a eu le courage de s’installer dans la région de Salvaza il y a cinq ans. Elle a cependant souffert de son changement de statut dû à la présence d’un enfant. « Comme si avoir une vie de famille nous rendait moins intelligents. Cela m’a fait mal et m’a fait relever des défis. Même si le métier est très masculin, elle ne s’en soucie pas beaucoup, étant désormais son propre patron.

Julie Aniort indépendante

A tout juste 30 ans, Julie Aniort n’a pas eu peur de démarrer sa petite entreprise. Après des études de commerce, plutôt que de rejoindre une entreprise, l’idée de créer la sienne lui semble naturelle. C’est un voyage au Maroc avec ses parents qui a tout déclenché. JaBa a été créée en seulement deux mois et a décollé pendant le confinement en février 2020. Dans la commercialisation d’objets publicitaires textiles et dans le service de gestion des réseaux sociaux, elle connaît un franc succès après quatre ans d’existence. « Guidé par l’envie de gagner, j’ai su faire tomber les barrières qui se présentaient à moi. » Être une femme semble être un avantage dans son métier. Dans le monde du textile, ce sont eux qui connaissent le mieux et cela reste une force.

 
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