Fidèle à ses habitudes, le golf de l’Albatros a débuté sa saison 2024 en trombe. Il est encore une fois l’un des premiers à ouvrir ses portes au Québec. Cependant, l’ouverture a eu lieu tôt cette année.
Même son de cloche du côté du Metropolitan Golf Club qui a lancé sa saison dimanche. Cela a commencé deux semaines avant la normale. La météo clémente a permis de préparer le terrain plus rapidement.
« Les champs vont être magnifiques très tôt cette année. Sur les réseaux sociaux, les clubs affichent l’avancée des préparatifs et c’est déjà bien plus avancé que l’an dernier. Il faut dire qu’il faisait beau et qu’il n’y avait pas de grand froid», raconte la directrice générale du club de golf Métropolitain, Marie-France Carrier.
La dernière saison est certainement à oublier, tant pour les golfeurs que pour les clubs. Après deux années de pandémie aux conditions idéales, 2023 a été un cauchemar pour le golf de l’Albatros.
“Cela a été une saison marquée par des températures incertaines qui ont provoqué toutes sortes de hauts et de bas, probablement l’une des pires que nous ayons connues.”
— Daniel Moisan, responsable marketing du golf de l’Albatros
Les fortes pluies ont fait des ravages. Certains terrains ont été contraints de fermer pendant quelques jours. Les supporters ont été chassés des greens en raison du mauvais temps. Bref, une saison à oublier.
Les clubs de golf ne peuvent pas contrôler la météo, alors ils croisent les doigts pour un été prospère.
Les vrais fans sont là
Il faisait froid dimanche matin lors de la première journée de la saison au Metropolitan Golf Club. Une ouverture anticipée s’accompagne forcément de températures beaucoup plus fraîches.
La plupart n’osent pas encore s’aventurer sur le terrain. Ils commencent lentement à s’échauffer sur le terrain d’entraînement. Le directeur général de l’établissement reconnaît qu’il n’est pas très agréable de jouer un neuf ou un dix-huit trous avec un manteau sur le dos.
Pour le moment, seuls les joueurs aguerris ont déjà disputé quelques tours sur le parcours des Abatos.
« Il y a des irréductibles qui jouent au golf dans à peu près toutes les conditions. Ces gens comptent les jours sur le calendrier comme un enfant à Noël. Ils sont là, beau temps, mauvais temps », précise Daniel Moisan.
Les golfeurs du dimanche dépendent de la météo. Il n’y a pas de secret. La majorité des joueurs sortent leurs clubs lorsque le soleil se lève et que le mercure monte un peu plus haut.
M. Moisan affirme que les clubs de golf sont bondés les jours ensoleillés.
Un coup de pouce de la pandémie
Les effets positifs de la pandémie se font encore sentir dans le monde de la petite boule blanche. La crise sanitaire avait redonné un nouveau souffle au golf qui ne veut toujours pas s’éteindre.
« La pandémie nous a été favorable dans la mesure où beaucoup voulaient jouer au golf à proximité. Les Québécois ont alors découvert ou redécouvert notre parcours qui est situé en pleine ville», raconte le directeur marketing du club de golf Albatros.
La pandémie a également amené beaucoup de nouveaux amateurs au golf métropolitain. Ces derniers, bien équipés et ayant apprécié leur expérience, reviennent sans cesse depuis. Marie-France Carrier espère continuer à exploiter cette clientèle au cours des prochaines années.
