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L’année dernière, l’Agence des services frontaliers a récupéré 1 200 véhicules volés au port de Montréal.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Publié à 15h45 UTC
Le port de Montréal est devenu une plaque tournante importante pour l’exportation de véhicules volés.
De mi-décembre à fin mars, la police y a inspecté environ 400 conteneurs. Elle a découvert près de 600 véhicules déclarés volés, la majorité dans la région de Toronto.
Selon les autorités chargées de l’application des lois, le port est devenu un lieu important pour le crime organisé en raison de son emplacement stratégique et de son grand volume de grands conteneurs.
Pour les experts, les problèmes de partage de l’autorité et le manque de personnel nuisent au travail répressif de la police.
Une porte-parole du Port de Montréal, Renée Larouche, affirme que les autorités portuaires travaillent en étroite collaboration avec la police et l’Agence des services frontaliers, mais souligne qu’elles ne peuvent ouvrir des conteneurs que pour sauver la vie d’une personne ou pour prévenir un désastre environnemental.
Depuis le début de l’année, l’Agence des services frontaliers du Canada a saisi 300 véhicules volés dans des gares de triage de la région de Toronto. En 2023, elle avait récupéré 1 200 véhicules volés au port de Montréal.
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