Pourquoi les pêcheurs du Calvados veulent « s’impliquer dans l’action »

Pourquoi les pêcheurs du Calvados veulent « s’impliquer dans l’action »
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La Fédération du Calvados pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FCPPMA) a tenu son assemblée générale, samedi 13 avril 2024, à May-sur-Orne (Calvados), devant les délégués de ses 31 associations locales agréées (AAPPMA) représentant près de 9 500 pêcheurs.

Abonnements plus courts

Christian Gomès, son nouveau président, est revenu sur les difficultés de 2022. « La sécheresse du second semestre a impacté les populations de poissons et notre activité, notamment dans l’ouest du département. Bien que 2023 ait été meilleure en termes de climat, 30 % des membres, par peur, ont opté pour des adhésions plus courtes. On note cependant une augmentation de 10 % chez les moins de 18 ans. »

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Un domaine que la Fédération souhaite développer, en s’appuyant sur les 300 bénévoles réellement actifs au sein de l’AAPPMA. « Depuis cinq ans, avec nos Ateliers Pêche Nature (APN), nous ciblons la formation des 8-15 ans. Dans cette démarche, certaines AAPPMA sont très actives, avec les principes de base de détente, de respect de l’environnement et des écosystèmes. Vous ne pêchez pas pour remplir votre congélateur. Ces jeunes pratiquants ont un rapport très marqué avec la nature. » confie Mathias Grunewald, du centre de développement et de communication.

Entretenir le patrimoine halieutique

La FCPPMA encadre la pratique de la pêche, dans le respect de la réglementation à laquelle elle contribue avec l’Etat, les collectivités, les agences de bassin, les comités divers, etc. Elle entretient le patrimoine piscicole et les milieux aquatiques. « En 2023, nous avons réalisé des études sur les poissons migrateurs, la truite de mer et le saumon atlantique et apporté des aménagements à certaines structures pour améliorer leur passage et assurer la continuité écologique, ainsi que sur les anguilles et les brochets, espèces très vulnérables. Pour la truite fario et le brochet, de nouvelles tailles légales de capture ont été adoptées, pour garantir la reproduction, ainsi qu’un nouveau quota “, il continue.

Les rivières et étangs du Calvados ne sont pas à l’abri des dégâts causés par le changement climatique et les activités humaines. « La pression est forte sur nos écosystèmes, liée à la surexploitation des ressources, d’où qu’elles viennent. viens, la dégradation de sa qualité par la pollution, la destruction des habitats naturels, l’entretien des berges et des gisements. Notre rôle ne consiste pas seulement à pratiquer notre hobby, ni à être de simples lanceurs d’alerte. Il faut aussi agir pour améliorer les choses “, a insisté Christian Gomès.

 
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